C'est le vendredi 30 août 2019 que les policiers sont appelés à intervenir pour un tapage nocturne dans l'appartement de la victime, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Sur place, ils trouvent plusieurs personnes dont le prévenu et sa compagne au milieu d'une bagarre, accompagnée de cris divers. La victime, une jeune femme, se plaint aux policiers d'avoir été violentée par le prévenu. Les traces de coups au visage ainsi que des morsures semblent confirmer ses dires.
Les forces de l'ordre évacuent tout le monde et ne gardent que les deux protagonistes. Le prévenu est interpellé puis entendu une première fois. Il ne reconnait pas les violences dont on l'accuse et se plaint d'avoir été lui-même victime de projectiles lancés par la victime.
Opportuniste
La victime est entendue également et précise que le prévenu, qu'elle connait depuis quelques mois, s'est installé chez elle sans son consentement et ne veut pas partir, quand bien même elle le lui a demandé à plusieurs reprises. C'est ainsi que le mis en cause l'agresse régulièrement et, le jour des faits, les policiers constatent une plaie à la bouche lui occasionnant cinq jours d'incapacité temporaire de travail.
Une enquête de voisinage confirme la violence du prévenu à l'encontre de la victime. Ce n'est qu'au cours d'une confrontation avec sa compagne que le prévenu reconnait ses actes, tout en les minimisant. "Je suis aussi victime de sa violence", dit-il à la barre. Pour le ministère public, "les violences sont réelles et récurrentes". La défense considère qu'il faut tenir compte "d'un contexte de violences mutuelles". Le tribunal le déclare coupable et le condamne à une peine de six mois de prison avec sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 18 mois.
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