C'est dans un contexte de familles déchirées par la séparation du couple que le prévenu se rend coupable de violences. Il passe des appels téléphoniques malveillants et détruit son téléphone portable. D'octobre 2018 à mai 2019, c'est une dizaine de plaintes que la victime va déposer contre le prévenu. Avant son incarcération pour non respect d'une interdiction à retenir son fils de quatre ans au delà des limites imposées par le juge des affaires familiales, le prévenu a pris l'habitude, dans leur domicile à Maromme, de malmener sa conjointe, de la bousculer, de lui proférer des menaces verbales et de l'agresser physiquement. La victime a, parallèlement à ses dépôts de plaintes, déposé plusieurs mains courantes dans ce sens. Le grief le plus grave pour elle est d'avoir été menacée de mort au couteau.
"Je veux protéger mon fils"
Entendu par les policiers le 26 juin 2019, Adnane Bouakline, 28 ans, justifie ses actes en prétendant que son fils est régulièrement abandonné quand sa mère ne vient pas le chercher à l'école et quand elle part en vacances seule. "Je veux protéger mon fils", dit-il à la barre. La partie civile dénonce "le culot du prévenu à se prétendre victime", tandis que le procureur de la République retient le cumul des infractions. La défense considère qu'il faut tenir compte de "l'attitude menaçante de la partie adverse". À l'issue de ses délibérations à l'audience du jeudi 29 août, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de 18 mois de prison dont 17 assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de trois ans. Le tribunal prononce également son maintien en détention.
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