L'école d'avant 1968 était bien différente de celle d'aujourd'hui. "C'est le fondamental de l'instruction, c'est-à-dire lire, écrire et compter, décrit Isabelle Arnoux du Musée national de l'éducation (Munaé) à Rouen (Seine-Maritime). On est moins dans ce qu'on appelle aujourd'hui l'éducation."
Une rentrée en 1957 à l'école maternelle de la rue Lamarck. - Munaé
Calcul, dictée et morale
La blouse est de rigueur à l'époque et les classes ne sont pas encore mixtes. Encrier dans le cartable, les élèves de primaire travaillaient alors du lundi au samedi, le jour de repos étant fixé au jeudi. Dans l'emploi du temps de l'époque, beaucoup de calcul, de lecture, de dictées, ou de récitations et quelques moments consacrés aux sciences, à l'histoire et à la géographie. "On n'a pas à l'époque d'éducation à la sexualité, qui va arriver après 1968 ou d'éducation aux médias comme aujourd'hui," précise Isabelle Arnoux. Trois fois par semaine, les élèves avaient quand même droit aux fameux cours de morale, "qui restent un bon moyen de rendre citoyen les élèves".
Une semaine type en primaire en 1952. - Munaé
Le chant était aussi très présent, de manière quasi quotidienne, "avec la vocation de passer des messages patriotiques et d'offrir un élément de cohésion à la classe".
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