"LFP, PSG, laisse-moi te chanter, d'aller te faire en...., je passerai pas à la TV, parce que mes mots sont pas très gais", ont écrit les supporters mosellans de la tribune ouest, en faisant référence à la chanson d'Angèle "Balance ton quoi".
Un message qui a suivi des chants insultants adressés à la Ligue nationale ("La Ligue, on t'enc...") avant le coup d'envoi, cette fois parti du virage est.
C'est la première fois qu'un match du PSG est interrompu pour des chants ou propos homophobes, deux jours après l'interruption du match Nice-Marseille.
La rencontre avait été arrêtée 12 minutes mercredi après le lancement dans les tribunes du refrain, à caractère homophobe, "Les Marseillais c'est des pé...".
Dans la foulée, la Brigade Sud de Nice avait multiplié les banderoles provocatrices et jouant sur les mots, d'abord avec le message: "Bienvenue au groupe Ineos, à Nice aussi on aime la pédale", ce dernier mot écrit en lettres arc-en-ciel comme le drapeau de la communauté LGBT.
Puis en dépliant une autre banderole sur laquelle on pouvait lire: "LFP/Instance: des parcages pleins pour des stades plus gay", gay également écrit en lettres arc-en-ciel. Une enquête judiciaire a été ouverte par le parquet de Nice.
Depuis, la première interruption d'un match en France pour des chants homophobes, à Nancy le 16 août --ce qui a valu au club lorrain une suspension de sa tribune Piantoni mercredi--, les tribunes françaises paraissent prises dans un engrenage de surenchère et de provocation.
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