Ils étaient près de 10.000 supporters de la Viola à s'être massés dans la tribune principale du stade florentin, pour certains déjà vêtus du maillot floqué du N.7, le seul exposé dans la vitrine de la boutique officielle du club.
Et c'est à un spectaculaire show à l'américaine qu'ils ont assisté, inspiré peut-être par le nouveau président du club, l'Italo-Américain Rocco Commisso, attendu vendredi à Florence pour un premier salut à sa nouvelle star.
Le clou du spectacle a été bien sûr l'entrée de l'ancienne vedette du Bayern Munich, "Eye of the Tiger" en fond sonore, avant quelques jongles et gestes techniques sous les mouvements colorés des projecteurs.
"Et maintenant, il est VIOLA !", a hurlé le speaker du stade, alors que les spectateurs chantaient "Ribéry Sept !" et réservaient au directeur sportif du club, Daniele Pradè, une ovation monstre, comme s'il avait marqué le but de la victoire face à la Juventus, l'ennemi juré.
Le Français n'a d'ailleurs pas coupé à son premier "Qui ne saute pas est Juventino !" et a pour le reste réussi un sans-faute, bavard et blagueur, souriant et très à l'aise en italien, appris notamment avec son ancien coéquipier au Bayern Luca Toni.
"Il Fenomeno"
"Ciao a tutti. Je suis très heureux et je suis avec vous. J'aime l'Italie, j'aime la langue et j'aime la Fiorentina. Forza Viola !", a-t-il lancé, invitant le public à reprendre encore le chant "Il Fenomeno" qui l'escorte depuis son arrivée mercredi en Toscane.
Un peu plus tôt, en conférence de presse, l'ailier de 36 ans avait expliqué devant son épouse et son agent Alain Migliaccio, pourquoi il avait fait le choix d'un grand championnat européen plutôt que celui, forcément plus lucratif, de la Chine ou du Golfe.
"Le foot, c'est ma vie. J'ai toujours un amour spécial pour le foot et c'est pour ça que je voulais absolument rester en Europe", a-t-il déclaré.
"J'ai eu hier un accueil extraordinaire. Avoir vu des gens aussi passionnés, qui aiment le foot, c'est incroyable. Ca me fait penser à Marseille et c'est forcément spécial. J'aime cette mentalité, ça me correspond", a-t-il promis.
Sur la fin de ces 12 années au Bayern Munich, Ribéry a rappelé que même moins souvent aligné par son entraîneur après une blessure en janvier, il était "resté très important dans le groupe, pour les jeunes notamment".
Les jeunes, justement, auront été le grand thème de cette première conférence de presse italienne de l'ancien Marseillais. "J'aime les jeunes joueurs, j'aime les aider et si je peux, je le fais toujours, c'est ma mentalité", a assuré celui qui au fil des saisons serait donc passé de chien fou à vieux sage.
"Je veux leur expliquer comment penser juste au foot, à s'amuser, prendre du plaisir. Toute ma vie, j'ai joué au top niveau. Je me suis beaucoup investi, j'ai beaucoup travaillé. Si j'ai fait 12 ans au Bayern, c'est qu'il y a des raisons", a-t-il dit.
Tout sourire, l'ex-Munichois a aussi expliqué quelle avait été la principale difficulté dans les négociations. "Je leur ai dit que le plus gros problème c'était de me trouver une maison. Mais une grande, parce que j'ai cinq enfants !".
Enfin, il a déclaré que même s'il n'était "pas prêt", il se rendait disponible pour affronter Naples dès samedi en ouverture du championnat.
"J'ai besoin d'un peu de temps. Je ne sais pas combien de temps. Mais si le +Mister+ me le demande, je viens. Dix minutes, cinq minutes, deux minutes..."
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