Le moment fort de cette première journée florentine du Français viendra en soirée, quand il sera présenté au public du stade Artemio Franchi, son nouveau terrain de jeu.
Mais l'impact de son arrivée s'est déjà senti en ville, où les premiers maillots floqués du N.7, les seuls exposés dans la vitrine de la boutique officielle, sont déjà apparus.
Et la grande excitation dans l'habituellement très tranquille salle de presse du Franchi, transformée en sauna par les orages et l'affluence, montrait également que ce n'est pas un joueur comme les autres qui a rejoint la Viola.
Devant son épouse et son agent Alain Migliaccio, Ribéry a expliqué pourquoi à 36 ans, il avait fait le choix d'un grand championnat européen plutôt que celui, forcément plus lucratif, de la Chine ou du Golfe.
"Le foot,c'est ma vie. J'ai toujours un amour spécial pour le foot et c'est pour ça que je voulais absolument rester en Europe", a-t-il déclaré.
"Ici il y a une culture spéciale. Les gens sont passionnés de foot. C'est une belle expérience pour moi de venir en Italie, de pouvoir profiter encore tous les jours sur le terrain, de pouvoir prendre beaucoup de plaisir", a-t-il ajouté avant de raconter son arrivée mercredi.
"J'ai eu hier un accueil extraordinaire. Avoir vu des gens aussi passionnés, qui aiment le foot, c'est incroyable. Ca me fait penser à Marseille et c'est forcément spécial. J'aime cette mentalité, ça me correspond", a-t-il promis.
Une grande maison
"Je suis très motivé, j'ai toujours faim. J'ai signé deux ans pour apporter mon expérience et être décisif, pour amener quelque chose de nouveau à ce club. C'est un club qui a des ambitions et veut aller dans le haut de tableau. On va essayer de finir dans les cinq premiers, voire dans le Top 3, même si on sait que ça sera difficile", a encore assuré le Français.
Sur la fin de ces 12 années au Bayern Munich, Ribéry a rappelé que même moins souvent aligné par son entraîneur après une blessure en janvier, il était "resté très important dans le groupe, pour les jeunes notamment".
Les jeunes, justement, auront été le grand thème de cette première conférence de presse italienne de l'ancien Marseillais.
"J'aime les jeunes joueurs, j'aime les aider et si je peux, je le fais toujours, c'est ma mentalité", a assuré celui qui au fil des saisons serait donc passé de chien fou à vieux sage.
"Je veux leur expliquer comment penser juste au foot, à s'amuser, prendre du plaisir. Toute ma vie, j'ai joué au top niveau. Je me suis beaucoup investi, j'ai beaucoup travaillé. Si j'ai fait 12 ans au Bayern, c'est qu'il y a des raisons", a-t-il dit.
Après quelques réponses en italien, qui lui ont valu des applaudissements, l'ex-Munichois s'est détendu et a expliqué tout sourire quelle avait été la principale difficulté dans les négociations.
"Je leur ai dit que le plus gros problème c'était de me trouver une maison. Mais une grande, parce que j'ai cinq enfants !".
Enfin, il a déclaré que même s'il n'est "pas prêt", il se rendait disponible pour affronter Naples dès samedi en ouverture du championnat.
"J'ai besoin d'un peu de temps. Je ne sais pas combien de temps. Mais si le +Mister+ me le demande, je viens. Dix minutes, cinq minutes, deux minutes..."
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