Elles ont été interpellées en vertu de la loi sur la sécurité publique, a précisé à l'AFP un magistrat s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Cette loi controversée permet aux autorités d'emprisonner une personne jusqu'à deux ans sans accusation ni procès.
Dans ce territoire revendiqué également par le Pakistan, les tensions demeurent vives depuis le 5 août, date à laquelle l'Inde a révoqué l'autonomie constitutionnelle de la partie du Cachemire qu'elle contrôle.
"La plupart d'entre elles (les personnes interpellées) a été évacuée par avion du Cachemire parce que les prisons n'ont plus de capacité", a précisé le magistrat, ajoutant qu'il avait eu recours à un téléphone satellite qui lui avait été attribué pour collecter les chiffres auprès de ses collègues à travers le territoire.
Un black-out sur les communications et de fortes restrictions à la circulation avaient été imposés par les autorités indiennes la veille de l'annonce le 5 août de la révocation de l'article 370 de la Constitution, qui conférait ce statut d'autonomie spéciale à la région himalayenne.
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