Nicola Corradi, 83 ans, et Horacio Corbacho, 59 ans, ainsi que le jardinier Armando Gomez, 49 ans, sont accusés d'agression sexuelle, corruption de mineur et mauvais traitements. Ils encourent jusqu'à 50 ans de prison.
Les deux derniers sont arrivés à l'audience menottés et escortés par des policiers, tandis que Nicola Corradi, un prêtre italien qui vit en Argentine depuis 1970, se trouvait dans un fauteuil roulant poussé par une femme en uniforme, a constaté l'AFP.
A l'entrée du tribunal, un groupe d'anciens élèves de l'institut catholique Provolo manifestait avec des pancartes où l'on pouvait lire "Soutien aux survivants du Provolo Mendoza", "Justice!" ou "Avec nos mains, nous brisons le silence".
Au cours de ce procès, qui doit se tenir à huis-clos durant deux mois environ, 43 dossiers seront examinés et 13 victimes entendues, dont certaines ont été abusées entre l'âge de 4 ans et 17 ans.
Dans cette vaste affaire, un ancien servant de messe, Jorge Bordon, 50 ans, a déjà été condamné l'an dernier à 10 ans de prison après avoir reconnu avoir abusé de cinq victimes. Une quinzaine d'autre accusés doivent être jugés au cours de deux autres procès.
L'institut Provolo, situé au pieds des Andes, à Mendoza, à 1.000 km à l'ouest de Buenos Aires, a été fermé en 2016, lorsque le scandale a éclaté.
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