Le mot d'ordre avant ces deux premières échéances était tout trouvé: on bosse fort, avec une montée en puissance palpable au fil de la semaine, des rôles bien définis pour chacun, cadres, joueurs d'appoint ou partenaires d'entraînement.
Investis, motivés à l'idée de décrocher dans un mois et demi le sésame olympique en terminant parmi les deux meilleures nations européennes au Mondial organisé en Chine (31 août-15 septembre), les joueurs de Vincent Collet se sont parfaitement fondus dans le moule.
"Tout le monde sait ce qu'il doit apporter à l'équipe quand il arrive", assure l'ailier Paul Lacombe, fer de lance de l'équipe lors des fenêtres éliminatoires, auxquelles prenaient rarement part les joueurs NBA ou Euroligue. "Même s'il y a des joueurs qui partent, d'autres qui arrivent, l'équipe a un vécu, une âme, avec une hiérarchie complètement installée".
Cette semaine, les regards se sont portés sur ce mollet droit qui tracasse l'arrière Nando De Colo, préservé encore quelques jours, sur l'adaptation des jeunes comme le meneur Frank Ntilikina, ou encore sur le leadership naturel de l'ailier Nicolas Batum.
On a aussi vu pour la première fois réunies ensemble les deux tours jumelles Rudy Gobert, meilleur défenseur de la NBA avec le Utah Jazz, et Vincent Poirier, qui vient de signer aux Boston Celtics, laissant présager "une arme de dissuasion supplémentaire", selon Vincent Collet.
Effort défensif "indispensable" attendu
Mais cela ne sera pas suffisant pour le sélectionneur, en quête de cohérence après le fiasco de l'Euro-2017 - élimination en 8es de finale, 84 points encaissés en moyenne. Il a insisté dès le début du rassemblement sur "la cohésion, l'état d'esprit, la prise de conscience collective, les fondamentaux de notre jeu".
"Il y a un effort défensif important à fournir si on veut s'autoriser à avoir des ambitions. C'est indispensable", explique Collet. "Il faut qu'on apprenne à jouer ensemble, à partager, ce n'est pas si simple, surtout dans les contextes difficiles. Lorsque l'adversaire vous empêche, vous oblige à faire des choix, il faut avoir la justesse pour faire les bons choix".
La Turquie, que les Bleus pourraient croiser en quarts de finale en Chine, sera donc un test idéal pour Adrien Moerman, l'intérieur d'Efes qui croisera plusieurs coéquipiers.
"La Turquie reste une très bonne équipe, homogène, avec des joueurs NBA comme Ersan Ilyasova qui revient. Ils ont beaucoup changé aussi, avec l'intégration de jeunes, et sont plus en avance que nous dans la préparation car ils ont commencé très tôt juste après la saison. Ils seront un peu plus rodés que nous", prévient l'ancien Limougeaud.
Deux jours plus tard, ils iront à 200 kilomètres de Pau, à Toulouse, pour se mesurer à la Tunisie, elle aussi engagé au Mondial en Chine.
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