. Leonardo, retour au bercail
Fâchés par la perte des Coupes nationales et la nouvelle désillusion en Ligue des champions, les supporters du PSG ont trouvé du réconfort mi-juin avec le retour de Leonardo, six ans après son premier passage (2011-2013) comme directeur sportif. Celui qui avait alors attiré les jeunes Marquinhos et Marco Verratti ainsi que les stars Zlatan Ibrahimovic (parti depuis), Thiago Silva et Edinson Cavani, a déjà bouclé le recrutement des milieux Ander Herrera (Manchester United), Pablo Sarabia (Séville) et Idrissa Gueye (Everton), répondant enfin au souhait de l'entraîneur Thomas Tuchel.
Au-delà de l'aspect sportif, "Léo" a pour mission de renforcer une "institution" du PSG parfois malmenée par les stars du vestiaire. Son compatriote Neymar en a fait les frais lorsqu'il a séché en juillet la reprise de l'entraînement. "Neymar peut quitter le PSG, s'il y a une offre qui convient à tout le monde (...) Nous n'avons pas besoin de joueurs qui feraient une faveur au club en restant ici", a-t-il taclé dans Le Parisien. Avec Leonardo, le PSG a déjà retrouvé de la voix.
. Juninho, bizuth brésilien
Lyon s'est tourné vers Juninho, l'idole du club dans les années 2000, pour écrire une nouvelle page. Le nouveau directeur sportif de l'OL, dont c'est la première expérience comme dirigeant, revient pour redonner le sourire aux supporters, pas tendres avec l'ancien entraîneur Bruno Genesio, et pour soulager le président Jean-Michel Aulas, toujours en première ligne à 70 ans. "Il aura la quasi totalité des responsabilités sportives, ce qui me fera un peu de bien", a reconnu ce dernier.
Juninho a imposé sur le banc son compatriote brésilien Sylvinho, novice à ce poste, et lancé les grandes manoeuvres pour remodeler un effectif chamboulé par les départs de Ferland Mendy (Real Madrid), Tanguy Ndombélé (Tottenham) et Nabil Fekir (Betis Séville). L'OL a recruté Thiago Mendes et Youssouf Koné à Lille, ainsi que Jean Lucas (Flamengo) et Joachim Andersen (Sampdoria) notamment.
. Eyraud, échec interdit
Arrivé à la tête de l'Olympique de Marseille en 2016, dans les bagages du nouveau propriétaire américain Frank McCourt, Jacques-Henri Eyraud sort d'une saison en enfer, un an après avoir atteint la finale de la Ligue Europa. L'exercice 2018/19 a été catastrophique: humiliation en 32e de finale de Coupe de France contre un club de 4e division, élimination en 8e de finale de Coupe de la Ligue, parcours catastrophique en C3 et cinquième place en championnat, ce qui prive l'OM d'Europe cette saison.
Les recrues Kevin Strootman, Duje Caleta-Car et Nemanja Rodonjic n'ont pas brillé et l'entraîneur Rudi Garcia, prolongé en octobre jusqu'en 2021, a fini par jeter l'éponge. Autant dire que l'acte IV du président Eyraud devra être celui du sursaut. En difficulté financière, peu actif sur le marché des transferts, l'OM a remis son sort entre les mains d'André Villas-Boas, ex-coach de Chelsea et Tottenham notamment. Pour "JHE", c'est quitte ou double.
. Lopez, la C1 après la saignée
Gérard Lopez, le propriétaire et président de Lille, se trouve à un tournant. Après une saison exceptionnelle où ses Dogues ont terminé deuxièmes du championnat, le club nordiste s'apprête à disputer la Ligue des champions, qu'il n'a plus connu depuis sept ans, mais sans ses têtes d'affiche: Mendes et Koné ont filé à Lyon, Rafael Leão a rejoint l'AC Milan et Nicolas Pepe a atterri à Arsenal, contre 80 millions d'euros.
Les plus-values financières du dirigeant hispano-luxembourgeois vont-elles lester les ambitions sportives de Christophe Galtier? L'entraîneur peut tout de même compter sur la réactivité de Luis Campos, conseiller de Lopez et dénicheur de talents hors-paire. Ces dernières semaines, Lille a encore tenté plusieurs coups en recrutant les espoirs Domagoj Bradaric, Manuel Cafumana "Show", Virgiliu Postolachi et Timothy Weah.
. Petrov, l'inconnu du Rocher
Vadim Vasilyev, fidèle bras droit du patron de l'AS Monaco, a fait en février les frais de la saison cauchemardesque du club princier, englué dans les dernières places en Ligue 1, incapable de gagner un seul match en Ligue des champions et obligé de rappeler Leonardo Jardim après l'intermède manqué de Thierry Henry. A sa place, le milliardaire Dmitry Rybolovlev a nommé un homme d'affaires méconnu, Oleg Petrov, au poste de vice-président.
"Exposer mes réussites passées ne serviraient en rien les supporteurs monégasques", il faut "d'abord avoir des résultats", affirme à l'AFP le Russe, pour l'heure en retrait du jeu médiatique. "Ne pas atteindre l'objectif de Ligue des champions serait un échec. Ne pas former une équipe capable de lutter pour ça serait aussi un échec", expose cet homme réputé fin négociateur et diplomate, mais qui a tout à apprendre des arcanes du football.
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