"La logique industrielle qui prévalait avant existe toujours", a assuré le dirigeant britannique de Fiat Chrysler Automobile (FCA). "Si les circonstances devaient évoluer, alors peut-être que les rêves pourraient se rejoindre et des choses se passer", et dans ce cas, "nous serions intéressés pour avoir de leurs (Renault, ndlr) nouvelles", a-t-il ajouté.
Après plusieurs mois de discussions entre les deux groupes, un projet de fusion pour former le numéro 3 mondial de l'automobile a échoué début juin. Les dirigeants de Fiat ont fait porter la responsabilité de cet échec au gouvernement français, dont l'accord était indispensable.
Selon le Wall Street Journal, le constructeur français négocierait toutefois une remise à plat de son alliance avec Nissan, avec au coeur des discussions le rééquilibrage des participations croisées des deux entreprises actuellement favorables à la marque au losange.
La finalité de ces tractations consiste justement à apaiser certaines tensions et ainsi lever la réticence de Nissan à un projet de fusion avec FCA alors que le partenariat franco-japonais est déjà éprouvé par l'éviction de son bâtisseur Carlos Ghosn arrêté fin 2018 pour des malversations financières présumées.
Une source proche du dossier a toutefois assuré à l'AFP que "ce sont seulement des hypothèses. Pour le moment, il n'y a pas de contact, pas de négociations."
Dans une autre interview publiée lundi, accordée à l'agence Bloomberg, M. Manley souligne d'ailleurs que Renault n'est pas le seul acteur avec lequel les discussions peuvent s'engager: "Est-ce-qu'ils représentent la seule opportunité? La réponse à cette question est définitivement +non+", dit-il.
Mike Manley avait déjà déclaré mercredi que le mariage avec Renault aurait représenté "une grande opportunité" grâce aux "synergies très importantes" qu'il aurait générées. Tout en affirmant que Fiat pouvait survivre seul, il a aussi souligné que son groupe restait ouvert aux opportunités.
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