A une semaine de la reprise de la Ligue 1 face à Reims, et des premiers pas du nouveau coach portugais, l'OM, amoindri par plusieurs absences, a exposé certaines limites. Sous les yeux de l'attaquant argentin Dario Benedetto, présent en tribunes avant de passer lundi la visite médicale et de parapher son contrat, il a souffert de l'absence d'un véritable avant-centre, et d'un successeur à l'éphémère Mario Balotelli.
Après avoir dominé Bordeaux ou Saint-Étienne, lors de sa tournée aux États-Unis, Marseille s'est heurté à l'une des valeurs très sûres du Calcio, qui débutera pourtant son championnat dans trois semaines. Il n'a jamais été en mesure de la bousculer, ni même d'asseoir vraiment son jeu.
Certes, le successeur de Rudi Garcia était privé de plusieurs cadres : le régulateur brésilien Luiz Gustavo, qui soigne une entorse à la cheville gauche, le dynamiteur Florian Thauvin, encore très attendu, ou Maxime Lopez.
Au cours de cette rencontre, disputée devant 40 000 spectateurs et deux virages déjà en effervescence, André Villas-Boas a mis en place une organisation en 4-3-3, avec Dimiri Payet en position d'avant-centre aux dépens de Valère Germain. Parallèlement, il a titularisé le jeune milieu de terrain Florian Chabrolle, aux faux-airs de Maxime Lopez et plutôt à l'aise pendant une heure.
Si l'OM, sous l'impulsion de Payet, a mis beaucoup d'envie et de détermination pour plonger dans le dos de la défense napolitaine, il a manqué de présence devant le but. En attendant Benedetto, il n'a cadré qu'un tir par Nemanja Radonijic, positionné sur l'aile gauche.
Le gardien Steve Mandanda, qui portait le brassard de capitaine, s'est comporté comme le vrai taulier de sa défense durant la première période. Revenu en forme au bout d'une longue préparation, le gardien international a sauvé les siens une première fois en sortant devant Lorenzo Insigne (11e).
Sept minutes avant la pause (38e), il n'a rien pu faire devant la frappe croisée de Dries Mertens, à la conclusion d'un superbe mouvement collectif amorcé par Insigne et prolongé d'une passe en retrait par Jose Callejon.
Avec Valère Germain, entré à la pause à la place de Bouna Sarr, l'OM a mieux contrôlé le jeu devant une équipe italienne remaniée par six changements, mais n'a jamais inquiété le gardien Alex Meret.
Seul, le jeune attaquant Isaac Lihadji, entré à vingt minutes de la fin pour suppléer Radonjic, a enflammé un Vélodrome bon public. Il faudra toutefois en faire beaucoup plus dans une semaine, devant Reims.
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