"C'est une revanche, bien sûr", a admis sans ambages Kylian Mbappé sur le ton de l'évidence --toujours aussi désarmant-- qu'il cultive.
Sans Neymar, suspendu, mais sous les yeux de Leonardo, arrivé en Chine pour le match après avoir raté le début de la tournée, les Parisiens vont retrouver des Rennais amputés de plusieurs cadres, pour cause de CAN ou de transfert, par rapport à l'équipe qui les a fait chuter en finale.
"La plupart des joueurs qui constituent notre équipe étaient là l'année dernière. Les nouveaux qui sont arrivés ont été mis au courant," a fait savoir le N.7 parisien, avide d'une deuxième manche.
Des nouveaux, il y en a pour le moment six à Paris, dont le dernier en date, le milieu à tout faire Idrissa Gueye, a été recruté officiellement mardi.
Autant de transferts indispensables pour muscler un effectif parisien juste en quantité, comme n'a cessé de le marteler l'entraîneur Thomas Tuchel la saison passée, mais surtout enclencher un nouveau cycle après la piteuse fin de saison du club de la capitale.
Pour le PSG, le chemin de croix a commencé dès la mi-Carême, avec son élimination invraisemblable en Ligue des champions par Manchester United le 6 mars, pour finir avec cette finale de Coupe de France perdue face à Rennes le 27 avril.
"L'année dernière, on était déjà dans une période difficile, et ils nous ont plongés dans le trou noir qu'on a connu en fin de saison: on l'a encore ici", assène Mbappé en pointant du doigt sa gorge.
"On va jouer demain avec l'intensité maximale. On veut remporter des titres. C'est une finale", promet le prodige du football français.
Tuchel plus si "happy"
Quitter la Chine, territoire marketing prioritaire du PSG, sur un revers ferait d'autant plus désordre qu'il y a un nouveau shérif en ville: Leonardo, de retour à Paris depuis un mois et demi, pour remettre justement un peu d'ordre dans la maison PSG, qui s'est délitée en un an.
Il faut se souvenir de Thomas Tuchel entonnant le titre de Pharrell Williams "Happy" en conférence de presse après avoir balayé Monaco 4-0 lors du Trophée des champions 2018, un score qui en disait certainement plus sur le niveau de l'ASM que du PSG.
"Je ne vais pas chanter", a cette fois averti le technicien allemand. "Ce qui a changé par rapport à l'an passé ? Pas grand chose", estime "TT" qui paraissait quand même nettement moins "happy" au printemps qu'à l'aube de la saison 2018.
Draxler et surtout Neymar étant suspendus pour le match de samedi, la composition d'équipe ne devrait pas donner énormément de renseignements sur la suite de la saison. Si ce n'est au poste de gardien où la hiérarchie, entre Alphonse Areola et Kevin Trapp, n'a pas encore été dévoilée par Tuchel.
Côté Rennais, son homologue Julien Stéphan est lui privé de nombreux cadres: Ismaïla Sarr, M'Baye Niang et Ramy Bensebaïni qui étaient finalistes de la CAN il y a deux semaines.
Arrivés très tardivement en Chine --jeudi--, les Bretons n'ont remporté aucun de leurs trois matches de préparation et Stéphan, propulsé entraîneur principal juste avant la trêve hivernale, vit une première intersaison délicate à gérer avec le départ d'Hatem Ben Arfa et Benjamin André, deux joueurs majeurs dans leur beau parcours européen et leur victoire en Coupe de France.
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