S'il est aujourd'hui procureur général à Reims, Jean-François Bohnert a exercé auparavant et pendant trois ans, entre 2013 et 2016, comme procureur au tribunal de grande instance de Rouen (Seine-Maritime). Son parcours pourrait encore s'étoffer puisque la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a proposé son nom, mardi 30 juillet 2019, pour diriger le parquet national financier.
Une nomination quasi acquise
Le nom de ce magistrat de 58 ans a été proposé au Conseil supérieur de la magistrature qui rendra ensuite un avis non contraignant. Jean-François Bohnert devrait donc prendre la succession, dans les semaines à venir, d'Eliane Houlette, partie à la retraite fin juin.
L'ancien procureur rouennais faisait figure de favori pour prendre la tête de ce parquet, né en 2014 après le scandale Cahuzac, du nom de l'ancien ministre du Budget de François Hollande qui avait un compte caché à l'étranger.
Jean-François Bohnert s'apprête à prendre la tête d'un parquet qui compte 37 personnes, dont 18 magistrats, et gère plus de 530 dossiers. Ce parquet est devenu une arme majeure du nouvel arsenal antifraude, avec notamment la Haute autorité pour la transparence de la vie publique et l'Office central de lutte anticorruption.
De nombreux dossiers
Parmi les prochains rendez-vous du PNF : l'épilogue, à la rentrée, dans le procès pour blanchiment du baron des Hauts-de-Seine Patrick Balkany. Par ailleurs, le procès de l'ancien premier ministre François Fillon et de son épouse dans l'affaire des emplois fictifs dont celle-ci aurait bénéficié doit avoir lieu début 2020.
Avec AFP.
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