Le 2 mai 2019, un surveillant pénitentiaire de la maison d'arrêt de Rouen (Seine-Maritime) se rend au commissariat pour déposer plainte à l'encontre d'une détenue qui vient de proférer des injures à caractère racial et une menace de crime sur sa personne. Déjà placée à l'isolement, c'est lorsque le surveillant vient la chercher pour subir une audition qu'elle ne se contrôle plus et profère des menaces de mort aux membres du personnel pénitentiaire qu'elle croise. Une surveillante confirme avoir déjà été menacée de cette manière à plusieurs reprises par la prévenue et rappelle qu'un rapport d'incident en avril 2019 avait déjà conclu à un comportement virulent et dangereux qu'il fallait surveiller.
Décision suspendue
Les surveillants, l'ayant avertie de son placement à l'isolement, ont dû faire face au déchaînement de haine de la forcenée laquelle, dans la logique de sa démarche et n'acceptant pas cette décision, n'hésite pas à se mutiler volontiers.
La partie civile rappelle les propos infâmes "qui ont profondément choqué les victimes", tandis que le Procureur de la République condamne "des faits insupportables". La défense estime que la prévenue doit "d'abord être soignée". À l'audience du jeudi 25 juillet 2019, le tribunal suspend sa décision en ordonnant une expertise psychiatrique pouvant déceler une éventuelle altération du discernement.
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