Leur champion - le jeune Colombien de 22 ans Egan Bernal, sur le point de remporter l'épreuve - n'est pas encore passé sur la grande avenue parisienne. Mais déjà la famille Gomez, drapeau colombien sur les épaules, piaffe. Partie de Charleroi en Belgique où la famille réside, Sandrine, 17 ans, "veut le voir", et "vivre le moment", témoigne-t-elle à l'AFP. Car il est "historique "! "On est fiers" lance-t-elle.
Son père, Santiago, originaire de la même ville - Zipaquira - que Bernal, a suivi les principales étapes de montagne. "C'est un bon grimpeur. Il sait rouler. Il sait grimper", estime-t-il.
Un peu plus loin, des compatriotes, Luis Velez, sa femme Claudia et leurs enfants Sebastian et Isabella, ont revêtu le T-Shirt jaune de la Colombie. Ils sont aussi "très fiers". Même si, reconnaît Luis, les Français ont été "plutôt bons, mais sont tombés à la dernière minute".
A quelques pas de là, la boutique du Tour vend ses maillots jaunes. Une marque fait l'animation et invite à venir chanter le célèbre titre de Joe Dassin, "Les Champs-Elysées".
Appuyés à la barrière, Annie Jeannard et Frédéric Jeamet, Parisiens tous les deux, assidus au spectacle de l'ultime étape de la Grande Boucle, viennent de faire connaissance. Ils échangent leurs impressions sur une édition 2019 "pleine de rebondissements".
- Peine pour Pinot
Elle soutient le maillot à pois de meilleur grimpeur, Romain Bardet, par défaut, mais aurait bien aimé applaudir ce dimanche l'autre Français Julian Alaphilippe comme vainqueur. "La 5e place, c'est bien dommage. Il ne sera pas sur le podium. Quatorze jours maillot jaune, il a fait un travail de fou ! Samedi, lorsqu'il a été éjecté du classement, j'étais déçue", lance-t-elle. Et l'abandon de Thibaut Pinot vendredi, "ça m'a fait de la peine".
"C'est vrai qu'on avait des Français qui avaient la gagne ! Mais je suis content pour le peuple colombien. Là-bas, ça doit être quelque chose ! ", lui répond Frédéric, qui se réjouit d'avoir vécu un "Tour haletant, exaltant".
Entre deux coups de klaxons de la caravane publicitaire, qui remonte l'avenue sous le soleil, Abderazak Khamsi, coureur amateur de 54 ans, va "encourager" et "féliciter" Bernal. Il loue "sa jeunesse, ses explosions, sa gestion des courses et sa sagesse malgré son jeune âge". Les Français ont selon lui "un peu pris la grosse tête".
Ce qu'il aime avant tout: "L'ambiance familiale et bon enfant" et "le mélange des nationalités" sur la célèbre avenue.
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