A quelques heures du terme de l'épreuve, dimanche en début de soirée sur les Champs-Élysées, le directeur du Tour a évoqué pour l'AFP un Tour "extra-ordinaire" et "inoubliable", en cette année du centenaire du maillot jaune.
"Ce Tour de France s'inscrit dans la veine des six premiers mois de la saison. On a eu de très belles courses, on a donc un très beau Tour de France, parce qu'on a vu des coureurs oser, attaquer. Sur le Tour aussi, avec Julian Alaphilippe, Thibaut Pinot, Egan Bernal, qui a attaqué de loin, comme on avait vu Mathieu van der Poel par exemple attaquer au printemps, ou Wout Van Aert. J'espère que ça préfigure une nouvelle philosophie, portée vers l'offensive, vers l'audace, vers la générosité", a déclaré Christian Prudhomme.
Pourquoi le plus beau Tour ? "A cause de l'audace des champions. Un Tour qui se joue par l'avant, du début à la fin, plaît à tous les gens qui aiment le vélo. C'était un Tour de France à émotions, je veux garder ce mot, avec ces gens que j'ai vu pleurer au passage d'Eddy Merckx, jusqu'à Egan Bernal qui ne trouve plus ses mots en conférence de presse parce qu'il est tellement heureux, en passant naturellement par les larmes de Thibaut Pinot et les yeux rougis de Julian Alaphilippe conservant le maillot à Valloire."
"Cela montera moins haut" en 2020
Interrogé sur l'édition 2020, qui partira de Nice, le directeur du Tour a donné rendez-vous au 15 octobre, jour de la présentation du parcours. Mais il a délivré quelques pistes: "Cette année, il y avait la volonté de monter très haut pour le centenaire du maillot jaune, symbole d'excellence. Cela montera moins haut l'année prochaine sans aucun doute."
"Notre ligne de conduite est toujours la même: varier le plus possible, avoir le plus d'étapes différentes, avoir le moins d'étapes qui se ressemblent. Après, ça dépend largement des coureurs. Ce qui est mis sur le parcours est utilisé ou pas par les équipes. L'an dernier, les étapes bretonnes de Quimper et de Mûr-de-Bretagne étaient faites pour un puncheur du type Julian Alaphilippe. Le premier passage à Mûr-de-Bretagne était fait pour s'envoler comme Julian Alaphilippe l'a fait cette année avant l'arrivée à Épernay", a-t-il poursuivi.
"Ce qui est certain, c'est que nous n'aurons pas tous les ans un parcours complètement à l'Est du pays. On est tributaire de la géographie de la France. On souhaite aller un peu partout, dans toutes les régions, au moins une fois tous les cinq ou six ans."
"Évidemment, le sport est le plus important mais il n'y a pas que le sport, il y a aussi le bonheur des gens au bord des routes, c'est ce qui fait d'ailleurs l'exceptionnelle force du Tour de France", a conclu son directeur.
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