Au niveau du recrutement, forcément, on s'interroge…
(il coupe) " Je comprends tout à fait qu'il y ait des interrogations. "
Dans votre esprit, il y a du retard ?
" Il n'y a pas de solution rêvée. On est dans le concret, dans les discussions à la fois avec les clubs et les joueurs. J'aurais préféré que ça aille plus vite, mais ce n'est pas une raison pour se plaindre. Je suis concentré sur les joueurs qui sont là, sur la préparation de l'équipe qui se présentera à Ajaccio. Il ne faut pas être pessimiste ou négatif. Il vaut mieux être un petit peu en décalage et ne pas faire d'erreur, plutôt que de faire des erreurs et les traîner toute la saison. Je préfère qu'on prenne le temps. On est toujours guidé par la même ligne de conduite, c'est-à-dire ne pas prendre des joueurs qui ne nous apporteraient pas quelque chose. C'est plus compliqué que ce qu'on avait imaginé, mais il ne faut pas céder à la panique. Si vous prenez le championnat de Ligue 2, pour moi, il y a Lens, qui est comme le PSG en Ligue 1, avec une espèce de dream team. Ils ont des moyens qu'on n'aura pas. Derrière, il y a des clubs qui ont des effectifs plus puissants que le nôtre. Notre objectif, c'est de se rapprocher un petit peu et d'être en concurrence avec ces écuries là. On se bagarre sur certains joueurs avec Caen, Lorient, Guingamp, etc. Mais il ne faut pas que les gens à l'extérieur s'imaginent que c'est facile. C'est compliqué de bien recruter. Il faut bien penser les choses, avoir du sang-froid et de la détermination. "
" Je suis étonné par l'impatience "
Si les quatre ou cinq recrues espérées ne sont pas encore là, c'est pour des raisons financières ou sportives ?
" Tout ça à la fois. Vous avez beau avoir des joueurs au téléphone pendant cinq minutes tous les trois ou quatre jours, les joueurs ont toute une série de critères de décision. On aurait pu faire signer cinq ou six joueurs facilement et calmer une certaine impatience. Mais il faut tenir bon et faire les choses avec lucidité. Des opportunités vont encore se présenter dans les quinze jours qui viennent. Il faudra éventuellement les saisir, mais ne jamais prendre des joueurs sous la pression médiatique ou des supporters. Je suis étonné par l'impatience. On sent qu'il faudrait des signatures, qu'il faudrait du monde. Moi, je ne veux pas des joueurs pour qu'ils soient sur le banc ou en dehors du groupe. Je veux des vrais renforts qui soient capables de donner une véritable ambition au club et à l'équipe. Prendre pour prendre, encore une fois, je radote sans doute, ça ne m'intéresse pas. "
Ce n'est pas forcément de l'impatience, mais plus de l'inquiétude. Le HAC a perdu ses meilleurs éléments, tous partis en Ligue 1, Bain à Brest, Moukoudi à Saint-Etienne et Ferhat à Nîmes, et pour le moment, ils n'ont pas été remplacés.
" Je suis tout à fait capable de faire ce constat. Vous prenez l'exemple de Denys Bain. Je lui ai parlé deux fois, j'ai essayé de le convaincre, mais il a choisi autre chose. À partir du moment où on fait le travail du mieux possible, et avec pourtant certains arguments, il faut respecter son choix et se mettre en situation de le remplacer avec la même qualité. Ce n'est pas facile à trouver, je vous assure. Donnez-moi de bonnes idées ! "
AC Ajaccio - HAC, 1ère journée de Ligue 2, vendredi 26 juillet 2019 à 20 heures.
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