"Les conclusions indiquent que le président n'a pas été disculpé des actes qu'il était accusé d'avoir commis", a-t-il déclaré. A la question "avez-vous totalement exonéré le président?", il a répondu "non".
L'enquête russe qu'il a dirigée pendant près de deux ans, a été menée "de manière équitable et indépendante", a-t-il assuré devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants.
Dans le rapport d'enquête, "nous avons décidé que nous ne nous dirions pas si le président a commis un délit. C'était notre décision et ça le reste", a-t-il ajouté.
"A cause de ma position de procureur, certains motifs font que mon témoignage sera limité", a-t-il poursuivi, en citant notamment l'impossibilité de parler d'affaires en cours.
Dans ce rapport de plus de 400 pages, le procureur spécial décrit les efforts russes pour aider Donald Trump à être élu en 2016, mais ajoute ne pas avoir rassemblé de preuves d'une collusion entre Moscou et son équipe de campagne, malgré des contacts répétés.
Il détaille par ailleurs une série de pressions troublantes exercées ensuite par le locataire de la Maison Blanche sur son enquête et se dit, cette fois, incapable de le blanchir des soupçons d'entrave à la justice.
A LIRE AUSSI.
Effrayé par l'enquête russe, Trump a tenté de limoger son procureur
Trump dénonce des témoignages "montés de toutes pièces" dans le rapport Mueller
Trump admet, brièvement, que Moscou l'a aidé à être élu
Les Etats-Unis suspendus à la publication du rapport final de l'enquête russe
Au lendemain des élections, Trump limoge son ministre de la Justice
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.