"Globalement cette canicule sera moins intense que celle de juin. Nous n'attendons pas de pics de chaleurs à 45/46° mais les régions au nord de la Loire seront cette fois beaucoup plus concernées", a indiqué dimanche à l'AFP Météo-France.
"On s'attend, pour mercredi et jeudi, à quelques records sur ces départements", a ajouté l'organisme de prévisions.
Cela sera peut être le cas à Paris, où "le record absolu historique est menacé (40.4°C le 28 juillet 1947)", fait remarquer Étienne Kapikian, prévisionniste chez Météo-France, sur Twitter.
Les premières régions concernées sont le Sud-Ouest et le Centre-Est, avec à partir de lundi une hausse des températures maximales qui s'annonce "spectaculaire".
Puis entre mardi et jeudi, la bulle de chaleur s'étendra progressivement à toute la France, n'épargnant que "la pointe et la côte nord de la Bretagne".
"Tu sais que la prochaine canicule sera intense quand @meteofrance envisage officiellement des pointes à 40°C dans le #jura", note sur Twitter le prévisionniste François Jobard, de Météo-France.
Fin juin, la canicule exceptionnelle par sa précocité et son intensité avait fait suffoquer une grande partie du pays pendant plusieurs jours. Les 46°C ont été atteints pour la première fois en France.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a demandé la diffusion "dès lundi matin sur les antennes télévisuelles et radiophoniques des spots rappelant les conseils de prévention", selon un communiqué diffusé dimanche.
Année 2019 bouillante
La plateforme d'information "Canicule info service", accessible au 0800 06 66 66 (numéro vert), reprendra également du service.
Ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier et à s'intensifier sous l'effet du réchauffement climatique provoqué par l'Homme.
Hasard du calendrier, cette vague de chaleur coïncidera avec un débat sur le réchauffement organisé mardi par un groupe de députés à l'Assemblée nationale, en présence de l'adolescente suédoise Greta Thunberg, à l'origine d'un grand mouvement de mobilisation des jeunes à travers la planète.
Les signes du dérèglement climatique se multiplient en 2019: le mois dernier a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, notamment en raison de la canicule exceptionnelle en Europe, selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique.
Une canicule affecte déjà une grande partie des États-Unis, avec des températures atteignant les 38°C à New York et Washington.
Il y a une semaine, le mercure atteignait 21 degrés Celsius à Alert, endroit habité le plus au Nord de la planète, à moins de 900 km du pôle Nord, établissant un "record absolu" de chaleur pour cette station.
Samedi, en raison de la chaleur et de fortes bourrasques, six régions du centre et du sud du Portugal ont été placées en alerte maximale aux incendies.
Cette nouvelle canicule va s'installer sur la France alors que le pays souffre déjà d'un manque de pluie (73 départements sont concernés par des restrictions d'eau) et va de nouveau mettre à l'épreuve les habitants des grandes villes, soumis à des températures plus chaudes et au risque de pollution à l'ozone.
Selon les prévisions, il faudra attendre vendredi pour qu'un rafraichissement arrive par l'Ouest et que l'ensemble du pays retrouve "tout doucement" des températures moins élevées.
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