La jeune Allemande de 31 ans a été entendue jeudi par le parquet d'Agrigente (Sicile), qui la soupçonne d'aide à l'immigration clandestine après ses manoeuvres pour secourir et faire débarquer des migrants en juin sur l'île italienne de Lampedusa.
"J'ai été très contente d'avoir l'occasion d'expliquer dans le détail la situation du sauvetage que nous avons mené le 12 juin", a-t-elle déclaré en sortant du palais de justice.
"J'espère sincèrement que la Commission européenne, maintenant que le nouveau Parlement a été élu, fera de son mieux pour éviter que ce genre de situation se reproduise et que tous les pays européens vont oeuvrer ensemble à l'avenir pour accepter toutes les personnes secourues par la flotte civile", a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, des experts indépendants de l'ONU ont appelé les autorités italiennes à "mettre fin immédiatement à la criminalisation des opérations de recherches et de secours" des migrants au large de la Libye.
"Secourir les migrants en mer n'est pas un crime", ont-ils insisté, en appelant aussi les responsables politiques à s'abstenir de toute déclaration sur les procédures en cours. Le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini (extrême droite), multiplie les attaques contre la capitaine "criminelle".
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