15 juillet 2018 - 15 juillet 2019. Voilà 365 jours, tout pile, que les Bleus ont soulevé pour la deuxième fois de leur histoire le trophée de la Coupe du monde. Il y a, évidemment, Kylian Mbappé, Benjamin Pavard, Antoine Griezmann qui ont laissé éclater leur joie au coup de sifflet final de France-Croatie… mais il y a aussi le staff. Un an plus tard, un des quatre kinés de l'équipe de France, Denis Morcel, originaire de Caen, est traversé par les mêmes émotions. Interview.
Denis, comment se déroule votre vie post-coupe du monde ?
Denis Morcel : "Tout se passe bien, mon quotidien n'a pas changé, je garde mon activité de kiné libéral. On a, évidemment, eu le droit à un retour vidéo, ce qui nous replonge dans le bain de la Coupe du monde. On a un groupe whatsApp avec le staff, du patron à l'intendant, donc c'est parti pour la journée anniversaire ! Il y a évidemment beaucoup d'affinités entre nous."
Denis Morcel est l'un des quatre kinés à être devenus champions du monde, l'été dernier. - FIFA
En vous levant ce matin, vous avez forcément pensé à ce 15 juillet 2018 ?
"Absolument ! Surtout que le bureau de presse de Colombelles est fermé, donc je vais devoir acheter le journal ailleurs pour retrouver quelques images. On est toujours à l'affût de nouveaux clichés. Tous nos proches nous en reparlent aujourd'hui, cela nous rappelle de bons souvenirs, c'est grandiose."
Que vous procurent ces images ?
"C'est toujours une grosse émotion. J'ai l'impression que cela fait une éternité, mais pourtant ça ne fait qu'un an. Revivre ça à travers des photos ou vidéos, ce sont de grands moments. Je pense que l'effet coupe du monde a duré moins longtemps qu'en 1998, mais il n'en reste pas moins que l'équipe est championne du monde pour quatre ans. Ce lien nous unit à vie, en fait."
Que s'est-il passé quand vous vous êtes retrouvés pour les matchs éliminatoires de l'Euro 2020 ?
"C'était un vrai bonheur de se retrouver. En ayant gagné, ça s'est évidemment décuplé. On est toujours en relation avec les joueurs. Quand ils marquent un doublé ou un triplé en club, on leur envoie souvent un petit message. C'est inévitable, cela nous a rapprochés. Mais il faut savoir rester à sa place quand on fait partie du staff. Je n'envoie pas un texto à Griezmann tous les jours ! (rires)"
Denis Morcel
Un an après, quelles images gardez-vous ?
"Il y a plein de moments. L'attente de l'arrivée à Moscou, le match de l'Argentine… mais il y a surtout le match du Pérou, que l'on oublie un peu. On n'a gagné que 1-0, mais le Pérou était invaincu depuis 14 matchs, on est vraiment entré dans la compétition à ce moment-là. C'était un match déterminant, mais c'est passé un peu inaperçu par rapport au 1/8e, au quart ou à la demi-finale."
Quel moment vous a vraiment marqué ?
"Ce n'est pas original mais c'est l'égalisation de Benjamin Pavard contre l'Argentine, au-delà de l'aspect exceptionnel de son but. C'est la première fois dans la compétition que l'on était mené au score, mais, finalement, cela n'a duré que 9 minutes."
Prévoyez-vous de faire quelque chose de particulier aujourd'hui ?
"Je vais bosser ! (rires) Je vais essayer de voir s'il n'y a pas un petit best-of à la télévision où voir des images que l'on n'a pas vues… et si la finale repasse, je la regarde sans souci. Je ne l'ai revue qu'une fois depuis le titre !"
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