"Je l'ai dit au Premier ministre qui ne me l'a absolument pas demandé", a ajouté sur BFMTV/RMC M. de Rugy, reçu jeudi à Matignon, en précisant avoir reçu mercredi le "soutien" du président Emmanuel Macron.
"Forcément on peut penser à en fait tout abandonner" quand "on est attaqué matin, midi et soir", a-t-il ajouté. Mais "je ne le ferai pas car je suis très en colère quand je lis un article qui prétend que j'occupe un logement social", s'est-il défendu, au bord des larmes.
"Jamais de toute ma vie je n'ai demandé un logement social. J'ai loué un logement suite à une séparation. Je n'ai jamais profité indument d'un logement social", a-t-il fait valoir, en se disant "victime d'une tricherie" de la part de son agence ou de son propriétaire.
"Il y a une machine qui est lancée pour m'attaquer. (...) Il va encore y avoir d'autres attaques forcément puisque maintenant on en est à inventer des choses", a déclaré le ministre.
"Non je ne lâcherai pas, je suis très en colère, je suis très en colère contre les mensonges", s'est défendu avec véhémence M. de Rugy.
Le ministre a dit qu'il "envisageait deux choses": "qu'on demande une enquête sur l'agence immobilière" qui lui a loué un logement à Orvault près de Nantes, qui serait un "logement social préférentiel" selon le site d'informations Mediapart, et "porter plainte pour dénonciation calomnieuse contre maintenant, dorénavant, tous les articles" comprenant des "mensonges".
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