Le sondage a ratissé moins large que prévu, au grand dam d'Hervé Morin, président de la Région, qui a souhaité cette méthode de désignation d'un candidat de la droite et du centre pour Rouen. Seules trois personnalités ont finalement été testées comme candidat potentiel par l'IFOP sur leur popularité, dans le courant du mois de juin : Jean-François Bures (LR), Patrick Chabert (UDI) et Jonas Haddad (LR), qui se classent dans cet ordre.
Pour Jean-François Bures, déjà tête de liste en 2014, le résultat est une satisfaction. "Je l'espérais", explique-t-il. "J'ai un engagement qui a déjà quelques années, avec l'expérience de l'opposition qui m'a permis de connaître les dossiers et de réfléchir à des pistes d'alternance." Malgré tout, le conseiller municipal, aussi vice-président du Département, n'officialise aucune candidature pour l'heure : "C'est trop tôt. Pour l'instant, avec cette légitimité venue du sondage, je souhaite pouvoir échanger avec les personnes qui ont une ambition pour Rouen."
D'autant que ses adversaires sur le sondage soulignent volontiers que les écarts, même s'ils ne sont pas communiqués, sont faibles. "Personne ne tue le match", explique Jonas Haddad, avocat et secrétaire départemental adjoint les Républicains. Lui appelle à "une démarche d'union" et à un rassemblement qui va également vers la société civile.
Un rassemblement le plus large possible
Même constat pour Patrick Chabert, conseiller municipal UDI et tête de liste en 2014, qui précise également que les résultats du sondage sont "dans un mouchoir de poche". Pour lui aussi, en particulier en tenant compte du résultat des élections européennes, le rassemblement doit être le plus large possible. Jusqu'à la République en Marche ? "Je pense que c'est indispensable", répond l'intéressé qui affirme qu'il se rangerait volontiers derrière l'entrepreneur Jean-Louis Louvel, "s'il pouvait réunir une force de centre-droit". Le Modem et Agir ont d'ailleurs déjà apporté leur soutien au président de PGS.
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D'autres n'avaient pas caché leurs ambitions, comme Marine Caron, la centriste benjamine du Département, qui a finalement refusé de participer au sondage pour prendre part à un rassemblement plus large et moins dépendant des appareils. Elle a tout de même été sondée, comme d'autres personnalités des autres partis, notamment Jean-Michel Bérégovoy (EELV), Nicolas Mayer-Rossignol (PS) ou Jean-Louis Louvel, mais les résultats ne sont pas communiqués. L'été devrait désormais être propice à une trêve, en attendant l'investiture de LREM et les déclarations officielles des différents candidats.
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