Outre Louis Bertignac, qui l'accompagne en première partie depuis le début de la tournée, le rockeur a évidemment prévu des surprises et des invités pour son anniversaire. Mais contrairement à sa précédente apparition au Stade de France en 2009, le secret est cette fois bien gardé.
Le rockeur a cependant donné la semaine dernière à Genève, pour le premier concert de sa tournée en configuration stade, un avant-goût de ce qu'il proposera au public vendredi, samedi et dimanche.
Un concert de 02H30 en trois parties - rock, symphonique et acoustique -, une soixantaine de musiciens, une scène robotisée amenant le rockeur au milieu de la foule, tournant et changeant de hauteur... Le show s'annonce spectaculaire. D'autant que depuis le début de la tournée, la critique salue un Johnny en grande forme.
Après de minutieuses répétitions à Los Angeles, tout a été fait pour que cette 181e tournée de Johnny prenne la forme d'un retour triomphal et efface des mois sombres où le chanteur a davantage alimenté la chronique par ses problèmes de santé et ses ennuis fiscaux que par son activité musicale.
Mais la fête est dans une certaine mesure gâchée par des difficultés de billetterie, mises en avant depuis plusieurs semaines par la presse.
Billets soldés jusqu'au dernier moment
Sur la cinquantaine de dates de la tournée, la plupart n'affichent pas complet.
Plus symbolique, les trois dates dans un Stade de France que Johnny Hallyday avait remplis sans difficultés en 2009 (avec près de 230.000 spectateurs au total), ne devraient cette fois pas afficher complet.
Selon son producteur, Gilbert Coullier, 150 à 160.000 fans devraient assister aux concerts, sur une capacité totale de 180.000 (la scène étant plus grande qu'en 2009).
Pour en arriver là, le rockeur a dû solder jusqu'au dernier moment des billets sur des sites de vente internet, un geste perçu comme un faux pas par certains médias qui ont estimé que Johnny bradait son image.
"Seuls 5% des billets ont été vendus (via des offres promotionnelles, ndlr) et uniquement sur les places debout. Tout ça est un peu exagéré. Quand ça ne s'adresse qu'à 5% des spectateurs, on ne peut pas parler de bradage", se défend M. Coullier.
"Quel artiste français peut se prévaloir de faire 150.000 places payantes à Paris ? Quand on voit que Madonna ou Lady Gaga peinent à remplir un seul Stade de France, c'est un exploit", ajoute-t-il, soulignant le conjoncture économique difficile.
Pour le producteur, Johnny Hallyday "paye" également "un album qui n'a pas rencontré le succès escompté".
Autre facteur, Jamais Seul, son album réalisé par Matthieu Chédid au printemps, n'a pas emballé les fans du "taulier", avec des ventes décevantes par rapport à celles habituellement réalisées par Johnny.
Le rockeur a décidé d'enregistrer très vite une nouvel album, pour lequel il a notamment enrôlé Miossec. Mais celui-ci ne devrait être enregistré que cet été, pour une sortie prévue en novembre.
Au total, la tournée de Johnny devrait attirer 700.000 spectateurs. "Il fallait qu'on fasse 70% de remplissage pour ne rien perdre. On les a déjà. La tournée sera amortie sans problème. Il n'y aura pas de déficit", assure M. Coullier.
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