Depuis la station de métro Charles-de-Gaulle, il est désormais possible d'apercevoir un clos couvert plein pied, au cœur de la nouvelle Zone d'activité économique (ZAE). Voici tout l'enjeu du futur crématorium à Petit-Quevilly : créer une structure au sein d'une aire urbaine dense, tout en l'insérant en discrétion dans son environnement. Sur une surface de 970 m², tout a été pensé par un cabinet d'architecte pour que le lieu soit à la fois paisible et isolé. Les deux salles de cérémonie ont été séparées de la salle de réception et les bâtiments sont éclairés par de grandes baies vitrées. Concernant l'intimité, les fenêtres seront ajourées grâce à des barrières végétales.
Une explosion de la demande
Cette construction "répond à un besoin, à la fois exprimé par les opérateurs et par les familles", affirme Dominique Aupierre, conseillère déléguée en charge de la thématique des crématoriums de la métropole. L'attente pour avoir accès à un crématorium suite à un décès atteint parfois 15 jours dans la région rouennaise. Les crématoriums d'Yvetot, d'Évreux et de Rouen rive droite ne suffisent plus à satisfaire la demande. Aujourd'hui, 57% des personnes âgées de plus de 60 ans déclarent préférer la crémation pour leurs obsèques, contre 1% d'incinération en 1980, selon des enquêtes IPSOS. Un agrandissement de ce nouveau crématorium est d'ailleurs envisageable, si la demande continue à augmenter. Une troisième salle pourra être construite le long de la ZAE pour que le site puisse accueillir jusqu'à 5000 incinérations par année, au lieu de 4000.
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