Les écarts ont été encore plus resserrés qu'à l'habitude (sept équipes en 12 secondes)... derrière les "jaune et noir" de Jumbo, les seuls à dépasser les 57 km/h de moyenne sur le rapide parcours empruntant les grandes avenues de Bruxelles sur 27,6 kilomètres.
Partis en premier, les Ineos du Gallois Geraint Thomas et du Colombien Egan Bernal ont détenu le meilleur temps jusqu'à la dernière formation en lice. Ils se sont inclinés finalement de 20 secondes, une de moins que les Deceuninck de Julian Alaphilippe.
"On voulait essayer de gagner", a reconnu Thomas, le vainqueur sortant. Mais, son équipe (anciennement Sky), qui domine le Tour depuis le début de la décennie, n'a toujours pas gagné l'exercice collectif. A chaque fois (2011, 2013, 2015, 2018), la formation britannique s'est placée en revanche sur le podium.
Bruxelles n'a pas dérogé à la règle. Deux de ses coureurs (Rowe, Poels) se sont relevés avant les derniers kilomètres mais Bernal est apparu très à l'aise.
Parmi les grimpeurs, le principal bénéficiaire a pour nom Steven Kruijswijk, 5e du Tour l'an passé. Le Néerlandais, un sérieux outsider, dispose désormais d'un bonus de 20 secondes sur Thomas et Bernal.
Derrière lui, les écarts sont étroits entre les candidats au classement général. Le moins bien loti, le Français Romain Bardet, a lâché moins d'une minute sur Thomas et Bernal, un débours moindre que l'an passé, même si ses AG2R La Mondiale n'ont pris que la 19e place de l'étape.
Teunissen et Van Aert en tête
En revanche, l'équipe de l'autre prétendant français au podium, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), a réussi une performance de haut niveau, à une douzaine de secondes de la référence britannique.
"J'avais dit qu'on avait l'une des meilleures équipes", s'est félicité Pinot. "Dans un chrono, c'est l'homogénéité qui compte le plus. On a travaillé le chrono, on a bien bossé. On savait qu'on était capables de réaliser une belle +perf+".
L'équipe Astana du Danois Jakob Fuglsang, qui n'a pas semblé au mieux pendant la course au lendemain de sa chute, s'est située à 20 secondes d'Ineos, à peine moins bien que la Bahrain de l'Italien Vincenzo Nibali (16 secondes).
Des grandes formations, c'est la Movistar (17e) du Colombien Nairo Quintana qui a réalisé la moins bonne opération, en cédant 45 secondes à l'équipe britannique.
Mercredi, les puncheurs ont un terrain à leur convenance dans la 3e étape qui marque l'arrivée en territoire français. Les 215 kilomètres reliant Binche (Belgique) à Epernay se concluent par une succession de montagnes russes et un final en montée (500 m à 8 %).
Teunissen court-il le risque de perdre le maillot jaune ? Même en pareil cas, l'équipe Jumbo a toutes les chances de le garder. Derrière Teunissen, c'est le néophyte Wout Van Aert (24 ans) qui occupe la deuxième place du classement général, à 10 secondes. Et l'ancien triple champion du monde de cyclo-cross est l'un des tout meilleurs puncheurs du peloton du Tour.
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