Après une saison mitigée, achevée sur un titre de champion d'Espagne mais sur une humiliation en Ligue des champions, le club catalan a engagé une profonde refonte de son effectif. Et pour la première fois, Bartomeu a confirmé vendredi en conférence de presse que le Barça voulait recruter Antoine Griezmann.
La star de l'équipe de France laisse planer le doute sur son avenir depuis deux mois, même si le directeur général de l'"Atleti" Miguel Angel Gil Marin a assuré le mois dernier que sa destination serait le FC Barcelone.
Selon Josep Maria Bartomeu, le Barça s'est réuni jeudi avec l'Atlético pour essayer de recruter le Français sans en passer par sa clause libératoire (120 M EUR): activer une telle clause implique de payer davantage d'impôts et il vaut mieux pour un club espagnol s'entendre avec le club vendeur.
"Il y a un intérêt, c'est pourquoi nous nous sommes réunis", a dit Bartomeu lors d'une conférence de presse avant la présentation de la recrue Frenkie de Jong au Camp Nou, sans vouloir en dire davantage sur les négociations.
Premier gros coup ?
Griezmann a annoncé à la mi-mai son départ de l'Atlético, désireux de "voir d'autres choses et relever d'autres défis". Mais impossible pour lui d'annoncer sa destination avant que sa clause libératoire ne soit contractuellement réduite de 200 à 120 M EUR, ce qui s'est produit le 1er juillet.
Signe de bonne volonté, le Français aurait accepté de réduire son salaire (environ 20 M EUR à l'Atlético) pour rentrer dans la grille barcelonaise: on parle de 17 M EUR par an.
Au Camp Nou, "Grizi" devra néanmoins convaincre. Il y avait essuyé quelques sifflets début avril pour avoir annoncé à l'été 2018 qu'il refusait une première approche du Barça, par le biais d'un inhabituel documentaire digne de la télé-réalité. Ce film, intitulé "La décision", avait été vécu par les supporteurs comme un manque de respect envers le Barça.
Le recrutement de Griezmann, s'il se concrétise, serait un premier gros coup pour le club catalan, à qui la presse prête aussi l'envie de faire revenir Neymar (Paris SG), qui avait quitté le club avec fracas en 2017 en échange de la somme record de 222 M EUR.
"Pas de dossier" Neymar
Mais Bartomeu a refroidi les spéculations à ce sujet.
"Pour en finir avec tout ce qui sort dans les médias: nous savons que Neymar veut quitter le PSG, nous le savons, mais nous savons aussi que le PSG ne veut pas que Neymar s'en aille. Par conséquent, il n'y a pas de dossier" Neymar, a tranché le dirigeant.
"Je le sais parce que je l'ai lu dans la presse et je le sais aussi parce que je rencontre souvent Nasser (le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) dans les comités de l'UEFA", a-t-il ajouté.
Au passage, le président blaugrana pense qu'Ousmane Dembélé est "meilleur que Neymar", a-t-il réaffirmé, comme il l'avait déclaré au printemps... Pas le meilleur signal à envoyer à la superstar brésilienne, qui ambitionnerait de revenir dans le club où il a brillé pendant quatre ans (2013-2017) et remporté une Ligue des champions (2015).
Au cours d'une conférence de presse décidément riche en annonces, Bartomeu a enfin laissé entendre qu'après avoir recruté le milieu néerlandais De Jong pour 75 M EUR (plus bonus), il pourrait aussi attirer son ex-équipier de l'Ajax, le prometteur défenseur Matthijs de Ligt.
"J'ai une petite idée de l'endroit où il jouera la saison prochaine", a glissé le président, alors que la presse donnait pourtant la Juventus Turin favorite dans ce dossier.
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