L'OL avait déboursé dix millions d'euros en 2017 au mercato estival pour aller chercher le prodige à Amiens, fraîchement promu en Ligue 1. Aujourd'hui le finaliste de la dernière Ligue des champions en a fait la recrue la plus chère de son histoire.
À 22 ans, Ndombélé continue donc de brûler les étapes, lui qui avait été propulsé en équipe de France en octobre pour pallier la grave blessure au genou droit de Corentin Tolisso.
Pas mal pour un joueur qui fut recalé par les centres de formation d'Angers, Caen ou Auxerre, puis non retenu par Guingamp où il est passé de 2011 à 2014, en raison d'une certaine nonchalance.
Le jeune Francilien a depuis franchi tous les paliers, au point de s'installer chez les Bleus (6 sélections), tout comme son ancien coéquipier lyonnais Ferland Mendy, parti lui du côté du Real Madrid.
Reste maintenant à s'établir à Tottenham, où il a signé cinq ans. Il y aura en tout cas beaucoup de concurrence dans le nord de Londres, où plusieurs joueurs évoluent à son poste. On y retrouve les très bien cotés Moussa Sissoko, Harry Winks, Eric Dier ou encore Victor Wanyama.
Mais son futur entraîneur Mauricio Pochettino aime faire tourner et aura besoin d'un effectif étoffé s'il veut pouvoir lutter au premier plan en Europe, comme en Angleterre, et se battre pour le titre avec Manchester City ou Liverpool.
Et puis, Ndombélé amène d'autres qualités dont certaines manquent à Dier ou Wanyama : de la vitesse, du punch et une certaine vision offensive du jeu.
Enfin une recrue
"Il a beaucoup de puissance, une agressivité aussi", jugeait ainsi Didier Deschamps à ses débuts en équipe de France, le sélectionneur appréciant aussi la qualité de ses passes, capables "d'éliminer des lignes."
"Il a une très bonne frappe et devrait inscrire entre six et dix buts par saison", estimait pour sa part son entraîneur à l'OL, Bruno Genesio, la saison dernière. En attendant de se muer en buteur, Ndombélé n'en a inscrit que trois lors de l'exercice 2018-2019.
Nul doute que Pochettino et les "Spurs" en attendent un peu plus, d'autant qu'ils pourraient perdre assez vite leur meneur de jeu magique Christian Eriksen, convoité par le Real Madrid.
Si pour Lyon, l'opération financière est belle, pour Tottenham, elle constitue un très gros coup après deux mercatos sans recruter, au grand dam de Mauricio Pochettino. D'autant plus que les "Spurs" ont la réputation de dépenser avec parcimonie, eux qui avaient annoncé en avril des profits records de plus de 130 millions d'euros pour la saison 2017-2018.
Malgré tout, les Londoniens, dont les finances ont été grevées par la construction de leur stade dernier cri de plus de 62.000 places, étaient devenus cet hiver la première équipe de Premier League à n'enregistrer aucun renfort pendant deux mercatos consécutifs.
La signature de Ndombélé pourrait ainsi calmer les supporters et Pochettino, frustrés par la politique du président Daniel Levy, accusé de sacrifier le sportif au profit du financier.
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