Lancé en 2014 et remodelé en 2017, l'actuel Qashqai de troisième génération continue d'avoir la baraka puisque, comme les deux prédécesseurs de cette lignée amorcée en 2007, il continue d'être le SUV compact le plus vendu d'Europe. Et le premier importé de sa catégorie... en considérant le Dacia Duster français !
La périodicité
de maintenance étendue
Et quoique fabriqué en Grande-Bretagne, à Sunderland (d'où 3 millions d'exemplaires sont sortis depuis 2007), l'esprit japonais du " Kenzen " - le principe de l'amélioration permanente - incite Nissan à le faire progresser quand il le faut. Moyennant quoi sa palette de motorisations a été progressivement et intégralement renouvelée en quelques semaines.
Conservant son bloc d'origine, le diesel d'accès 1.5 dCi a ainsi été retravaillé, passant de 100 à 115 ch, tout en affichant des émissions réduites - 105 g/km en boîte 6 vitesses - aux nouvelles normes 6d-TEMP. Et pour la première fois, il peut être accouplé à une boîte auto DCT à double embrayage à 7 rapports.
Le Qashqai vient aussi d'étrenner le nouveau bloc 1 749 cm3 de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, qui développe ici 150 ch, proposé en traction avant ou en 4x4, et en ce cas avec une boîte 6 vitesses ou une automatique Xtronic, type CVT améliorée Nissan.
Et si la cylindrée des nouveaux blocs essence reste à 1 332 cm3, tout a changé (chambre de combustion, réduction des frottements, suralimentation, cartographie), y compris la périodicité de maintenance, étendue de 20 000 à 30 000 kilomètres. Exit les 115 et 160 ch, le nouveau DIG-T délivre maintenant 140 et 160 ch, la meilleure version pouvant aussi recevoir la boîte auto DCT.
Essayé en premier, ce nouvel attelage fait d'emblée preuve d'une souplesse agréable en ville. Et ne dévoile véritablement sa force qu'en l'appelant du pied droit, où l'on se retrouve vite au-delà des vitesses admises. Ce qui se traduit en montagne par une grande aisance, sans pour autant se montrer bruyant. Moins pesant sur le train avant qu'un gros diesel, ce bloc essence f ait corps avec un châssis de qualité, ici en traction avant, plutôt incisif pour un SUV, et dirigé par une direction précise. Que soutient aussi une suspension jamais inconfortable et apte à contrer efficacement le roulis. Agréable et assez réactive, la boîte auto séquentielle contribue à lisser la consommation, nos 8,6 l./100 obtenus durant l'essai étant assurément améliorables.
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