Vainqueurs des trois premiers trophées nationaux mis en jeu (championnat de France UNSS, championnat de France cadettes et Coupe de France cadettes), les jeunes mondevillaises ont échoué dans la quête du dernier. Elles ont perdu en finale du championnat de France espoirs (cadettes plus juniors) contre Challes-les-Eaux, mercredi 6 juin et samedi 9 juin. Le match aller a donné le ton de la supériorité challésienne avec une défaite de seize points reflétant la constante domination des Vertes (73-57). Pourtant bien différent dans sa physionomie, le retour a débouché sur un résultat des plus similaires à la Halle Bérégovoy (56-72).
Pour conserver son titre obtenu la saison dernière, Mondeville devait s'imposer de 17 points minimum à domicile. Il y a cru le temps de compter jusqu'à treize longueurs d'avance dans le troisième quart-temps, après avoir amplifié le score tout au long de la première mi-temps, mais Challes n'a jamais paniqué. L'adresse à trois points des Savoyardes leur a permis de reprendre de l'air avant d'inverser totalement le cours du match dans le dernier quart-temps (perdu 6-25 par des Mondevillaises déconnectées).
"Ce n'est pas un drame"
"Elles ont mieux joué que nous, il n'y a rien à dire, soutient l'entraîneur mondevillais Didier Godefroy. Je ne suis pas déçu. Les filles sont incritiquables." Mondeville est tombé sur plus fort et surtout plus vieux. Tandis que les Mondevillaises s'appuyaient essentiellement sur des joueuses cadettes (seule Marie-Bernadette M'Buyamba parmi les joueuses majeures a dépassé cette catégorie d'âge), Challes comptait dans ses rangs six juniors.
C'est là que réside la cause première du revers mondevillais. Didier Godefroy ne s'en émeut pas. "Nous sommes un centre de formation, pas un centre de recrutement. Il n'y a pas de volonté farouche de constituer une équipe juniors." Détrônées par Challes, les espoirs mondevillaises sont reléguées en Nationale 2. "Touty Gandega et Ingrid Tanqueray ne sont pas passées par la N1, rappelle Didier Godefroy comme pour dédramatiser la chose. Il n'y a aucune raison que ce soit catastrophique."
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