Son calvaire semble bien loin de se terminer. Le Havrais Gurvan Le Gall restera en prison en Russie au minimum jusqu'au 5 ou 6 août 2019, nouvelle date de son procès. Pour rappel, le jeune homme est suspecté de tentative de corruption sur un fonctionnaire de police de Togliatti où il réside. Ce fonctionnaire lui reprochait de ne pas avoir respecté les conditions de séjour en Russie. Pour cette irrégularité administrative, Gurvan Le Gall a écopé d'une amende de 40 euros.
Ce qui pose donc problème ici et que la justice russe prend très au sérieux est la tentative de corruption. Des faits que le Havrais conteste fermement.
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Sa deuxième audience pénale devait avoir lieu mardi 25 juin mais a de nouveau été reportée en raison de l'absence d'un des témoins cités par l'accusation. Un report qui ne peut pas être de seulement quelques jours, car la juge part en vacances jusqu'au début du mois d'août.
Désarroi du Havrais incarcéré
Les avocats de Gurvan Le Gall font part de son désarroi. D'autant que, durant toute cette période, les demandes de permis de visite ou de sortie ne sont pas étudiées, en raison de l'absence de la juge.
"C'est une situation qui peut éventuellement être supportable quelques jours, mais qui devient compliquée au fur et à mesure qu'elle se prolonge dans le temps.", soulignent-ils.
"On ne demande pas une ingérence mais le respect de la dignité et des droits"
Ses avocats sont aussi étonnés des réponses apportées par le Premier ministre Édouard Philippe à l'issue de sa rencontre avec son homologue russe Dmitri Medvedev et lors de laquelle la situation des Français incarcérés en Russie a été abordée.
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"Il a fait part de son émotion mais cette émotion appartient à la famille de Gurvan Le Gall et ne doit pas être celle des autorités françaises. Elles, elles doivent s'intéresser aux droits fondamentaux et aux moyens d'action.", rappellent-ils. "On ne demande pas une ingérence mais le respect de la dignité et des droits."
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