Le résultat de la consultation a été clair: à plus de 64%, les parents d'élève qui ont voté ont choisi le retour à la semaine de quatre jours à Rouen dès la rentrée de septembre 2019. "Il y a eu un lobby des enseignants pour retrouver le mercredi", explique Frédéric Marchand, l'adjoint au maire en charge des écoles et des centres de loisirs. "Les parents ont souvent dit que c'était aussi plus simple pour les activités du mercredi." Les élèves des 54 écoles auront donc classe les lundis, mardis, jeudis et vendredis, de 8h30 à midi et de 14h à 16h30. "On a allongé le temps de classe du matin car on a compris que c'était le mieux pour l'apprentissage.", détaille l'élu. Chaque école continuera aussi à proposer un accueil garderie de 7h45 à 8h30 et de 16h30 à 18h avec une aide aux devoirs le soir.
La pause du midi reste inchangée et dure deux heures. "On n'a pas le choix, puisque dans certaines cantines il nous faut trois services pour faire manger tout le monde.", explique Frédéric Marchand, en rappelant que les horaires doivent être les mêmes dans toutes les écoles. De quoi aussi prendre le temps le midi pour sacraliser le repas et poursuivre avec les activités périscolaires, assurées par des animateurs. "Nous travaillons à leur contractualisation cette année.", précise l'élu : de quoi leur permettre d'être payé sur 10 mois mensualisés, plutôt qu'à la prestation.
Plus de places en centre de loisirs
Le principal problème reste l'accueil le mercredi en centre de loisirs. "On avait alerté les parents d'élèves dès le début de la concertation sur la difficulté d'accueillir tout le monde." Les places dans les centres de la mairie vont passer de 800 à 1000 à partir de septembre soit une dépense supplémentaire de 130 000 euros chaque année. 300 à 400 places sont aussi disponibles dans le monde associatif. Et pour faciliter le tout, le gouvernement impose désormais que le projet éducatif de l'école corresponde à celui du centre de loisirs où va l'enfant. "Sauf qu'à Rouen, on a 54 écoles et sept centres de loisirs.", précise Frédéric Marchand, qui se voit presque contraint de faire du cas par cas et d'enchaîner les dérogations.
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