Est-ce la fin du rêve chinois pour de grandes entreprises ? Le 23 juin, après vingt-quatre ans d'activité en Chine, le groupe Carrefour a annoncé qu'il vendait 80 % des parts de sa filiale au groupe chinois d'électroménager Suning. Pour 620 millions d'euros. Et les 20 % conservés par Carrefour seront vendus d'ici à 2023... Ainsi l'un des principaux groupes français de grande distribution renonce à son réseau chinois de plus de 210 hypermarchés. Explication ? La montée fulgurante, en Chine, du commerce en ligne : le géant Alibaba et ses plates-formes Taobao et Tmall, entrés comme un bulldozer sur le marché de la distribution. Cette concurrence ultramoderne a pris de court Carrefour, qui n'a pu rivaliser dans le domaine des applications mobiles et des livraisons. Cela dans un contexte de malaise de la distribution classique face au e-commerce.
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