Ce sont les gendarmes qui interviennent dans le magasin d'Yvetot, le 24 mai 2017. Le gérant, qui les a appelés, explique qu'il a des soupçons de vol d'argent dans les caisses du magasin dont la prévenue est responsable. Le gérant fournit aux enquêteurs des extraits vidéos montrant clairement la prévenue mettre de l'argent dans ses poches. Le principe de l'arnaque est simple : la prévenue passe certains articles en mode lecture au scanner, ce qui ne produit pas de ticket de caisse, ni pour le client, ni pour l'enseigne. La direction interroge les clients à leur passage en caisse concernant le prix des articles payés. On s'aperçoit qu'un trop perçu imaginaire arrive dans les poches de la prévenue. Ne se sachant pas encore surveillée ni filmée, elle est interpellée avec une somme d'argent liquide récemment détournée.
Elle reconnaît l'évidence
La prévenue est entendue par les gendarmes et, confrontée aux images, elle reconnaît son manège. Elle est licenciée en juin 2018. Une enquête comptable recense, sur la durée, la totalité des petites sommes détournées, soit 23 000 euros. Le casier judiciaire de la prévenue n'affiche aucune condamnation. "La prévenue n'a pas respecté la confiance qui lui était faite.", déclare la partie civile. Pour le procureur de la République, "la qualification de vol est avérée". La défense souligne que la prévenue "est honteuse de ses actes". Après délibération à l'audience du vendredi 21 juin 2019, le tribunal correctionnel de Rouen la condamne à une peine de quatre mois de prison entièrement assortis du sursis.
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