La victime a passé une annonce sur un site internet d'achat et ventes entre particuliers, le 22 mars 2011, depuis son domicile à Bonsecours. Il souhaite revendre le véhicule qu'il a acheté pour en choisir un autre plus grand, la famille s'agrandissant. Le prévenu, Kevin B, 28 ans, prend contact avec lui en tant qu'acquéreur potentiel. Il envoie à la victime un chèque de banque de 13 000 euros. À la réception du paiement, la victime s'aperçoit que le chèque est contrefait, mais son véhicule est déjà entre les mains de l'escroc. Il dépose plainte pour escroquerie. Quelques semaines passent et le véhicule est retrouvé chez le prévenu, qui est interpellé et placé en garde à vue. Curieusement, le vendeur n'est pas averti de la découverte de son véhicule chez le prévenu, et ce n'est qu'en 2018, au cours d'une confrontation, qu'il reconnaît formellement le prévenu comme auteur de l'escroquerie.
Un lourd préjudice financier
Cette perte de temps a plongé la victime dans de sérieux ennuis financiers, d'autant plus que la vente de son véhicule soldait l'emprunt bancaire qu'il avait fait pour l'acheter. Le prévenu, quant à lui, a un casier judiciaire qui affiche dix condamnations pour vols, recel de vol et escroqueries aux chèques falsifiés. Une longue expérience qui lui a déjà valu plusieurs périodes d'incarcération. Pour la partie civile, "le préjudice financier est lourd à supporter". Le procureur de la République note que le prévenu est "un récidiviste de l'arnaque". En l'absence de défense et après délibération à l'audience du jeudi 20 juin 2019, le tribunal le déclare coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de quatre mois de détention ferme.
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