Sur le papier, ce match entre la 7e et la 8e nations mondiales au classement Fifa, paraît des plus équilibrés, mais les dynamiques font peser assez nettement la balance des pronostics côté européen.
"Je ne suis satisfaite de rien, à part d'être qualifiée". La sélectionneuse Asako Takakura n'y est pas allée par quatre chemins après la défaite (2-0) contre l'Angleterre en clôture du groupe D.
Accrochées par de vaillantes Argentines (0-0) lors du premier match, vainqueur difficile de l'Écosse (2-1) ensuite, le Japon n'a pas fait honneur à son statut de place forte du football féminin.
Membre du club fermé des sept nations n'ayant manqué aucun Mondial, le Japon a terminé deuxième, logiquement, derrière les Anglaises, mais sans convaincre dans le jeu.
Il faisait pourtant partie des nations à surveiller mais le groupe très rajeuni doit encore apprendre.
Première nation asiatique à remporter le trophée en 2011 en Allemagne - devenant à cette occasion et étant toujours à ce jour la dernière équipe à avoir battu les États-Unis en Coupe du Monde, même si ce fut aux tirs au but (2-2, 3 à 1 aux t.a.b) -, le Japon était encore finaliste il y a 4 ans au Canada.
"Toute l'équipe devra défendre"
À l'image d'une Asie globalement décevante, il faudrait donc vraiment que les "œillets" - le surnom de la sélection japonaise - refleurissent rapidement pour inquiéter leur futur adversaire.
"Toutes les joueuses des Pays-Bas sont très talentueuses, elles sont excellentes. Toute l'équipe devra défendre pour les empêcher d'évoluer comme elles le souhaitent", a averti la coach nippone lundi, en conférence de presse.
"En 2017 (année de la victoire à l'Euro), elles étaient à leur apogée et c'est toujours le cas lors de ce Mondial", a-t-elle ajouté, avant d'avertir: "la façon dont nous allons entamer cette rencontre sera déterminante".
En effet, malgré une qualification pour le Mondial obtenue en barrage face à la Suisse, après avoir été dominées par la Norvège en éliminatoires, les championnes d'Europe ont fait honneur à leur titre en assurant 9 points sur 9 possibles.
Elles ont notamment pris le dessus sur le Canada (2-1), 5e nation mondiale lors de la "finale" du groupe E, après avoir battu in extremis la Nouvelle Zélande (1-0, à la 90+2) et plus facilement le Cameroun (3-1).
Un succès qui leur a permis d'éviter la Suède en huitième de finale et surtout les Allemandes en quart. En cas de la qualification contre le Japon, c'est la Chine ou l'Italie qui se dressera sur la route d'un dernier carré, ce qui semble à portée de main pour cette nation montante du football européen.
"Nous sommes à peu près au même niveau et nous connaissons notre adversaire. C'est une équipe très dynamique, très douée, très flexible", a cependant souligné la sélectionneuse Sarina Wiegman.
"Ils jouent un peu comme Barcelone avec un bon jeu de position. Il faut rester calme, ne pas leur laisser le ballon, être plus patientes qu'elles et tout se passera bien pour nous", a affirmé, plus confiante, la milieu de terrain Danielle van de Donk.
Mais le souvenir du 8e de finale perdu il y a quatre ans face au même adversaire devrait servir d'avertissement contre tout excès de confiance des Pays-Bas.
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