Déjà sacrés à Béziers l'année dernière, les Bleuets deviennent ainsi la troisième équipe à conserver leur couronne mondiale, après la Nouvelle-Zélande (de 2008 à 2011) et l'Angleterre (2013 et 2014).
Un sacre qui redore aussi le blason de la formation française, critiquée pour son manque de résultats avec le XV de France depuis plusieurs années.
Des piliers Jean-Baptiste Gros et Giorgi Beria à l'ailier Matthis Lebel, en passant par le deuxième ligne Kilian Geraci, le troisième ligne centre Jordan Joseph, via l'ouvreur Louis Carbonel et le centre Arthur Vincent, ils sont même sept à réaliser le doublé.
Et l'expérience du Top 14, l'un des meilleurs champions du monde a pesé dans la balance: Carbonel, Geraci, Gros, Vincent, Delbouis... passent en effet régulièrement une tête dans les compositions d'équipe de l'élite. Et ça s'est vu.
Les Bleuets n'ont jamais semblé inquiets: ni quand Nawaqanitawase a franchi la ligne après 49 secondes à peine (0-5, 1e), ni quand Lonergan a redonné l'avantage aux jeunes Wallabies (10-13, 22e). Encore moins quand les Australiens ont accentué la pression.
Cueillis à froid par la meilleure attaque du tournoi, les hommes de Sébastien Piqueronies ont prouvé -une nouvelle fois- qu'ils avaient du répondant. Comme face au favori sud-africain, asphyxié en demi-finale (20-7) quelques jours après avoir été laminé par l'hôte argentin (47-26).
Après avoir dominé les Fidji (36-20) puis le pays de Galles (32-13) en poules, les Bleuets se sont encore montrés réalistes, à défaut d'être brillants. Le travail des centres Delbouis et Vincent a été précieux, autant que les percussions de Joseph et les percées de Taofifenua. Mais le héros du match se nomme Louis Carbonnel, le jeune demi d'ouverture du RC Toulon, auteur de 14 points à lui tout seul.
Mieux, ils ont su exploiter les ratés de l'ouvreur australien Harrison et scorer par un Carbonel en réussite (5 sur 6).
Solides en mêlée et impressionnants de cohésion collective, ils ont également su rester calmes dans la dernière ligne droite quand les deux équipes se rendaient coup pour coup (21-20 à la 57e minute, 21-23 à la 59e, 24-23 à la 66e).
Et, en fin de match, ils ont surtout su résister par Arthur Vincent (69e), qui a repoussé en vieux briscard le ballon en ballon mort après un jeu au pied de Wilson. Comme des pros, donc.
De quoi inspirer les Bleus de Jacques Brunel avant la Coupe du monde au Japon?
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