On les appelle les Wipers et ils sont cinq à être à l'origine du projet, depuis 2015. Ce projet de reprise de l'ancienne société métallurgique de Normandie (SMN) de Colombelles (Calvados) consiste à créer des espaces coopératifs, d'entraide, de travail et de détente. Deux nefs composent le bâtiment d'une superficie de 3 000 m2, dont une grande de 1 200 m2, pouvant accueillir des salons professionnels, des événements de tatouage et de street art, des spectacles de cirque, d'art du rire ou encore des bals.
Tout peut être imaginé, tant que cela permet de "créer du lien". La petite nef peut, quant à elle, accueillir 499 personnes dans des bureaux, des open spaces et des salles de co-working, qui nécessitent une location par abonnement de 3, 6 ou 9 mois. Un bar-restaurant sera également disponible.
L'heure des finitions
Son ouverture est prévue pour le 11 octobre 2019. Mais pour l'instant, on en est où ? "À la finition, c'est-à-dire la peinture, l'installation des luminaires et tout le mobilier qui va se faire cet été.", explique Ophélie Deyrolle, co-fondatrice du WIP avant qu'Anaïs Maiane Jerafi, architecte, n'ajoute : "L'étape de la charpente vient de se terminer. Le lourd est fait, même s'il reste encore des travaux de serrurerie et de métallerie à faire, l'escalier à l'extérieur à monter, le remplissage en bois et en métallique.".
Les espaces de co-working sont encore en cours de construction. - Léa Quinio
Balcons en bois, escaliers installés, l'ancienne société métallurgique reprend forme. Les organisateurs tiennent à ne pas abîmer ce bâtiment historique. "On garde l'aspect friche dans la grande nef." Pour cela, certains des graffitis qui ornent les murs en béton sont conservés. Ceux qui sont abîmés par les travaux seront remplacés par de nouvelles œuvres de street art.
Un financement participatif pour des graffeurs
Oui, le WIP tient également à soutenir des graffeurs, et notament ceux du collectif AERO, par le biais d'un site de financement participatif : à l'image des valeurs de coopération et de vivre ensemble revendiqués par le projet. Il s'est donné un objectif de 35 000 € également pour financer certains matériaux, réemployés pour créer du mobilier unique. "Il va permettre d'habiller la grande halle et de lui redonner vie. Le but est de donner des murs encore en liberté d'usage pour les street artistes."
La cité de chantier, en container et bois, sert de lieu d'accueil, mais aussi d'atelier de fabrication, ouvert aux collectifs d'artisans et d'artistes. - Léa Quinio
Pour l'heure, ils ont récolté 11 500€, et se donnant comme limite le 20 juillet prochain. Pour participer, rendez-vous sur fr.ulule.com.
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