La Seleçao, qui aurait pu assurer sa qualification pour les quarts de finale en cas de victoire, va devoir batailler jusqu'au bout et devra montrer un meilleur visage contre le Pérou, samedi à Sao Paulo.
En panne d'inspiration, les Brésiliens, privés de Neymar, blessé et empêtré dans une affaire d'accusation de viol, ont entendu le public de la Fonte Nova chanter ironiquement "olé!" a chaque touche de balle vénézuélienne en fin de match.
Et la Seleçao a de nouveau été sifflée, comme à la mi-temps du match d'ouverture contre la Bolivie (3-0).
"Nous avons tous déjà été hués ou applaudis, nous ne sommes pas des débutants. Les sifflets ne nous aident pas, c'est le Brésil qui sort perdant", a déploré le latéral Filipe Luis après le match.
"Nous avons affronté une équipe très fermée défensivement, ils ont passé la plupart de la second mi-temps dans leur surface", a affrimé pour sa part le défenseur brésilien du Paris SG Thiago Silva.
Le Brésil avait pourtant commencé tambour battant, avec un gros pressing pour tenter de prendre les Vénézuéliens à la gorge.
Aligné au milieu à la place de Fernandinho, très critiqué lors du premier match, Arthur a donné plus de fluidité au jeu brésilien, malgré un Coutinho aux abonnés absents.
Une domination stérile, même si David Neres (14e) et Richarlison (16e) ont créé le danger par moments sur les côtés.
Mais le Venezuela a su faire le dos rond et a même failli ouvrir le score grâce à la puissance de Rondon, dont la tête est passé juste à côté (19e).
Le sélectionneur brésilien Tite a bien tenté de donner un nouvel élan à son équipe en remplaçant Richarlison par Gabriel Jesus à la mi-temps.
L'attaquant de Manchester City, a bien cru trouver la faille (59e), mais le VAR a gâché la fête des supporters une première fois, pour un hors-jeu de Firmino sur l'action.
Tite a lancé sa dernière cartouche avec l'entrée en jeu d'Everton, qui avait inscrit un splendide but en fin de match contre la Bolivie.
Son centre en retrait à trouvé Coutinho (88e), qui a fait trembler les filets, avant que le VAR ne signale une nouvelle position de hors-jeu de Firmino, frustrant une nouvelle fois les supporters.
Le sélectionneur vénézuélien Rafael Dudamel, lui, n'a pas manqué de faire l'éloge de l'arbitrage vidéo, qui a permis de maintenir intactes les chances de qualification de son équipe.
"Bienvenue à la VAR, vive la VAR. Cela a tourné en notre faveur, mais attention, on ne nous a pas fait de cadeau, ce n'est que justice", a-t-il déclaré en conférence de presse.
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