Alors que l'ex Basse-Normandie est confrontée de plein fouet à la problématique de désertification médicale chez les médecins généralistes en milieu rural, la situation n'est guère plus enviable chez les spécialistes… Pour tenter d'y remédier, l'un d'eux, le cardiologue Mohammad Haydar, a décidé de créer à Alençon (Orne) le premier pôle privé de médecins spécialistes sur l'ex Basse-Normandie.
Ce centre médical composé exclusivement de praticiens spécialistes sera inauguré jeudi soir 20 juin 2019, au 86/88 Rue Julien, à Alençon. Actuellement il comprend deux cardiologues, un pneumologue et un pédiatre. À terme, il regroupera huit cabinets privés et permettra aux patients d'obtenir rapidement des rendez-vous sans devoir aller jusqu'à Caen ou au Mans. Mais aussi, d'un peu désengorger les urgences du centre hospitalier d'Alençon, où les patients finissaient bien souvent par se retrouver. Le cardiologue Mohammad Haydar, avec son épouse pneumologue, est à l'origine de cette initiative :
Mohammad Haydar
Mohammad Haydar et son épouse Mayssoun, à l'initiative de ce projet. - Eric Mas
Un projet concret contre la désertification médicale
Outre l'aspect hospitalier, le nouveau centre permettra un suivi plus facile des pathologies chroniques, en lien avec les généralistes Ornais :
Mohammad Haydar
Le but de ce nouveau centre alençonnais est aussi d'attirer, de regrouper des spécialistes qui travailleront ensemble sur le même site :
Mohmmad Haydar
Le cabinet de pneumologie. - Eric Mas
Selon Mohammad Haydar, "globalement, le suivi des patients sera facilité" :
Mohammad Haydar
"Le retour de la part des généralistes de l'Orne sur ce projet qui se concrétise est très positif.", explique le cardiologue :
Mohammad Haydar
L'un des cabinets de radiologie. - Eric Mas
Le médecin a d'autres projets en tête pour répondre aux problématiques actuelles de santé publique, comme celui de pratiquer la télémédecine, depuis son site internet :
Mohammad Haydar
Parmi les spécialistes qui rejoindront ce centre de médecins spécialistes, on pourra également sans doute compter un gynéco et un pédiatre, dès l'automne 2019.
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