Ils ont un enfant en commun mais ne vivent plus ensemble depuis quelque temps. En 2017 déjà, des faits de violence du prévenu ont conduit la victime présumée à envisager une séparation. Le prévenu ne l'accepte pas et se rend régulièrement au domicile de la victime, à Saint-Étienne-du-Rouvray, sonne à sa porte, fait le pied de grue en bas de son immeuble. Elle cherche à ignorer ses tentatives de rapprochement, jusqu'à n'en plus pouvoir et décider de porter plainte pour harcèlement, du 1er février 2018 au 19 juin 2018. À cette date, lors d'une énième visite qui se termine par des coups de poing portés aux jambes, la victime habille sa fille et décide de quitter les lieux.
Il nie les faits
Entendu par les policiers en septembre 2018, après le dépôt de plainte de son ex-compagne, il ne reconnaît aucune violence faite à la plaignante, laquelle produira néanmoins des photos récentes montrant clairement des hématomes consécutifs aux coups subis depuis longtemps. Le casier judiciaire du prévenu affiche douze mentions pour violences et vols. Pour le procureur de la République, "les faits sont parlants", mais la défense affirme que "la mauvaise volonté n'est pas du côté du prévenu". À l'audience du jeudi 13 juin et après délibérations, le tribunal décide finalement de le relaxer.
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