La passion du pays hôte pour son équipe nationale ne fait plus de doute: après le "record historique" du match d'ouverture, les Bleues ont confirmé mercredi leur cote auprès des téléspectateurs avec plus de 10 millions présents mercredi devant TF1 et Canal+, selon des données de Médiamétrie.
Dans les tribunes à Nice, plus de 34.000 personnes ont encouragé les coéquipières d'Amandine Henry contre la Norvège (2-1), dans un stade à nouveau "à guichets fermés". Le prochain match contre le Nigeria, lundi (21h00) à Rennes, risque de connaître le même succès.
Et sur le terrain, l'équipe de Corinne Diacre a de nouveau convaincu de sa capacité à pouvoir viser le premier titre mondial de son histoire.
Si la démonstration de force des Etats-Unis, auteurs d'un carton historique lundi contre la Thaïlande (13-0), a frappé les esprits, la victoire des Bleues dans le premier choc de la compétition a aussi envoyé un signal fort aux concurrents.
De là à faire de l'équipe de France, le grandissime favori ?
"Non toujours pas ! On est toujours outsider, a tempéré la sélectionneuse Corinne Diacre, après la victoire contre la Norvège.
"La difficulté que l'on a rencontré (mercredi soir) se reproduira. Une Coupe du monde, c'est quelque chose de compliqué, ce sont des matches difficiles, âpres... Cela se joue sur des détails", a-t-elle ajouté.
"Ce n'est pas parce qu'on a deux victoires en deux matches que l'on devient favori de la compétition. Absolument pas !", a encore martelé la coach des Bleues.
Mental à toute épreuve
Au-delà du résultat, le scénario du match contre les Scandinaves a mis en lumière la solidité psychologique des Bleues, quelques jours après leur récital collectif contre la Corée du Sud (4-0).
"Ça fait du bien pour le mental, pour la tête, d'aller chercher ce 2-1", a apprécié la latérale Amel Majri.
Après avoir fait le plus dur en ouvrant le score par la revenante Valérie Gauvin (1-0, 46e), Wendie Renard a failli gâcher la fête en marquant contre son camp (1-0, 54e). Elles ont finalement arraché la victoire grâce à un pénalty transformé par Eugénie Le Sommer en fin de match (2-1, 72e).
"(Le but contre notre camp) ne nous a pas mis le doute, mais ce sont des choses qui arrivent. On n'a rien lâché, et même si ce n'était pas très académique, le principal c'est la victoire, contre une équipe très forte",
"Ce sont des situations qui arrivent, on doit être capable de vite +switcher+, si on faiblit mentalement, ça veut dire qu'on n'est pas prête pour le haut niveau", a rappelé Wendie Renard.
Objectif, carton plein
Quelle gestion désormais pour la semaine à venir ?
"On se réunira avec mon staff pour bien y réfléchir, à savoir : +qu'est-ce qu'on fait et ne fait pas ? On met des joueuses au repos, ou non, sachant qu'on a eu pas mal de blessées dernièrement ? Est-ce qu'il ne faut pas (au contraire) les laisser dans le rythme ?+ Ce sont toutes ces questions que l'on va se poser demain", a expliqué Corinne Diacre.
En s'emparant seule de la tête du groupe A, avant le dernier match de poules contre le Nigeria, les Bleues risquent de basculer dans la partie de tableau du "Team USA"... avec une possible "finale" avant l'heure en quarts.
Mais pour Corinne Diacre, hors de question de là jouer stratégique en laissant filer le dernier match, pour éviter les Américaines.
"La Norvège nous a donné beaucoup de travail, le Nigeria va nous en donner aussi, a-t-elle prévenu. On veut faire un carton plein, donc pour nous le +goal average+, normalement, ne nous servira pas puisqu'on veut aller chercher les neuf points."
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