Le malheureux but contre son camp de Wendie Renard n'a finalement pas eu de conséquences fâcheuses : les Bleues, qui avaient offert l'égalisation (54e) après avoir fait le plus dur en ouvrant le score par la revenante Valérie Gauvin (46e), ont finalement arraché la victoire grâce à un pénalty transformé par Eugénie Le Sommer (72e).
La démonstration de force des Etats-Unis, après son carton historique lundi contre la Thaïlande (13-0), n'est donc pas restée sans réponse ! En s'imposant dans le premier choc du Mondial, la France a envoyé un message clair à la concurrence : le pays-hôte n'a peur de personne, pas même du tenant du titre américain, grandissime favori à sa propre succession.
Car en s'emparant seule de la tête du groupe A, avant le dernier match de poules lundi contre le Nigeria, les Bleues risquent de basculer dans la partie de tableau du "Team USA"... avec une possible "finale" avant l'heure en quarts.
Pas de quoi enrayer l'irrésistible vague populaire bleue : comme à Paris, le choc contre la Norvège s'est joué à nouveau "à guichets fermés", et ce malgré une programmation en plein milieu de semaine.
Gauvin, retour gagnant
La barre des 45.261 spectateurs, atteinte au Parc des Princes lors de la victoire contre la Corée du Sud (4-0) en match d'ouverture, n'a pas pu être dépassée mercredi, la faute à une capacité moindre, autour des 35.000 places.
Mais le public n'a cessé de pousser pour que les coéquipières de Wendie Renard trouve la faille face à des Scandinaves, sans surprise, beaucoup plus solides que les Coréennes. Mission remplie !
Sous le regard de Didier Deschamps, présent dans la tribune officielle niçoise, les Bleues n'ont pourtant pas réussi à rééditer l'entame de rêve qu'elles avaient réalisé au Parc des Princes, dans un match tendu.
La Norvège, sans son Ballon d'Or Ada Hegerberg, a même provoqué quelques frayeurs quand Griedge Mbock a mal assuré sa remise en retrait pour Sarah Bouhaddi (9e), et Amel Majri a perdu la balle (14e)... sans conséquence fâcheuse au final.
Pour faire plier l'imposante défense scandinave, Corinne Diacre a misé sur l'attaquante Valérie Gauvin, pourtant écartée lors du match d'ouverture du Mondial-2019 en raison de retards aux entraînements.
Tandis que Kadidiatou Diani n'a cessé de créer du danger sur le côté droit, Gauvin s'est montrée trop timide dans la finition (23e, 30e).
Mais dès le retour des vestiaires, le pari de Diacre s'est finalement révélé payant. La Réunionnaise, bien aidée par un "écran" intelligent de Gaëtane Thiney, a repris le centre d'Amel Majri pour ouvrir le score d'une reprise imparable (46e).
But contre son camp et VAR
Le mauvais réflexe de Wendie Renard, pourtant auteure d'un doublé lors du match d'ouverture, a failli gâcher la fête. Sur un centre anodin, où il n'y avait aucun danger apparent, la tour de contrôle (1,87 m) de la défense française a poussé le ballon dans ses propres filets. Inexplicable...
Malgré tout, les coéquipières de Marion Torrent n'ont cessé d'insister pour reprendre l'avantage. Et sur un mouvement de sa latérale dans la surface norvégienne, irrégulièrement stoppée, l'équipe de France a finalement bénéficié d'un pénalty.
L'arbitre Bibiana Steinhaus, célèbre pour être devenue la première arbitre femme à officier dans un match professionnel masculin, a eu recours à l'assistance vidéo pour prendre sa décision.
Eugénie Le Sommer, déjà buteuse lors du premier match, ne s'est pas faite prier pour le transformer (72e). De quoi pousser un public soulagé à entonner joyeusement "La Marseillaise" jusqu'au coup de sifflet final.
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