La mairie de la deuxième ville espagnole a approuvé la concession du permis à la société chargée de la construction de la monumentale église, en échange de 4,6 millions d'euros.
La responsable de l'urbanisme à la mairie, Janet Sanz, s'est félicitée d'être parvenue à "résoudre une anomalie historique de la ville: qu'une oeuvre emblématique comme la Sagrada Familia (...) se construisait illégalement".
Le permis de construire court jusqu'en 2026, date prévue pour la fin de l'interminable chantier entamé en 1882.
Il autorise une hauteur maximale de 172 mètres, ce qui en ferait le bâtiment le plus haut de la métropole, et un budget de 374 millions d'euros.
Selon la société chargée de la construction, Gaudi avait déposé en 1885 une demande de permis de construire à la mairie de Sant Marti, village devenu depuis un quartier de Barcelone, et n'avait jamais reçu de réponse.
Pendant les négociations avec la compagnie, la maire de gauche Ada Colau avait obtenu de leur part un paiement de 36 millions d'euros supplémentaires pour des travaux aux alentours du monument et son entretien.
Imaginée par l'architecte catalan Antoni Gaudi, la Sagrada Familia, monument le plus visité de Barcelone avec 4,5 millions de touristes en 2017, a été classée en 2005 au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Le chantier, financé uniquement par les dons des fidèles et les visites de touristes, doit s'achever en 2026, un siècle après la mort de l'architecte.
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