Avant ce but dès la 9e minute, il y avait eu quelques petits imprévus. La sélectionneuse de l'équipe de France a en effet fait parler son exigence: l'attaquante Valérie Gauvin, a été laissée sur le banc au dernier moment en raison de "retards à l'entraînement", selon L'Equipe et RMC.
C'est Kadidiatou Diani, meilleur espoir du championnat de France, titularisée en attaque, qui aura la mission de lancer l'aventure des Bleues dans "leur" Mondial.
Autre impondérable dommageable, la fan zone installée au coeur de Paris a été fermée en raison de la météo capricieuse, a annoncé la maire de la capitale. Tous ces imprévus ne doivent pas détourner les Françaises de leur objectif: imiter les Bleus de Didier Deschamps et remporter la Coupe du monde.
"Pour l'instant c'est un rêve éveillé", confiait à la veille du match Amandine Henry, l'expérimentée capitaine, à l'idée de disputer une Coupe du monde dans son pays.
"Je me fais un petit film dans ma tête pour (vendredi): un stade plein, belle performance, avec de belles émotions. Je ne sais pas comment cela va se passer mais je pense que cela va être un bel événement, ancré dans nos mémoires", espérait-elle.
Sur et en dehors du terrain, la Fifa et son président Gianni Infantino, attendent beaucoup de ce tournoi "pour bâtir un avenir meilleur, non seulement pour le football féminin, mais également pour la société".
Près d'un million de billets
Outil d'émancipation, lutte contre les préjugés ... De nombreuses personnalités du monde du football, de la politique et de la société civile, ont phosphoré depuis jeudi sur l'avenir de la discipline dans un colloque organisé par l'instance mondiale à Paris.
Avec une première proposition pour son développement économique futur : la création "d'une ligue mondiale féminine des nations".
En attendant sa concrétisation, "l'effet Mondial" a déjà connu son premier impact positif vendredi sur l'épineux sujet de l'égalité salariale.
Les footballeuses professionnelles australiennes ont obtenu gain de cause pour bénéficier de la même rémunération minimale que leurs collègues masculins, avec un salaire annuel de base augmenté de 33%, à 16.344 dollars australiens (10.100 euros).
L'engouement des médias, qui vont assurer pour la première fois une couverture digne d'un Mondial masculin, est également prometteur. Tout comme celui du grand public.
"On a dépassé les 950.000 billets vendus", s'est félicité le directeur du comité d'organisation (LOC) Erwan Le Prévost, alors que le Parc affichera complet vendredi, et que France - Corée du Sud sera retransmis en "prime-time" sur TF1 et Canal+, et en direct sur les radios.
"Les chiffres sont en train d'exploser", a-t-il ajouté. "C'est un incroyable succès."
Le Mondial-2019 sera le 6e tournoi international majeur de football organisé en France, après le Mondial-1938, l'Euro-1960 (demi-finales et finale), l'Euro-1984, le Mondial-1998 et l'Euro-2016, uniquement des compétitions masculines.
De vendredi au 7 juillet, la compétition aura lieu dans neuf villes hôtes: Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Reims, Rennes et Valenciennes. Avec 24 équipes en lice pour tenter de succéder aux Etats-Unis, principaux favoris à leur propre succession, lors de la finale au Parc OL.
Mais c'est à Paris, dans l'enceinte habituelle du PSG, que les célébrations vont débuter.
Au menu notamment, la chanteuse française Jain, qui doit se produire devant de nombreux invités de marque, du président de la République Emmanuel Macron à Tony Estanguet, patron de Paris-2024.
L'exemple de 1998
"Seules les deux premières places m'intéressent, donc la finale", avait souligné le président de la FFF, Noël Le Graët, qui vise après la compétition la barre des "300.000 licenciées", contre 180.000 environ aujourd'hui.
Jamais titrées dans leur histoire, les Bleues n'ont pas dépassé le stade des quarts de finale lors des trois dernières compétitions majeures (Mondial-2015, JO-2016, Euro-2017).
Au Mondial-2011, les Bleues avaient atteint les demi-finales, leur meilleure performance. L'exemple du Mondial-1998, qui avait vu les coéquipiers de Didier Deschamps être sacrés devant le public français, peut-il être une source d'inspiration ?
"Oui forcément! Je suis de la génération 1998, j'ai de beaux exemples en tête, notamment Zinédine Zidane", confie Amandine Henry. "On a envie de vivre les mêmes émotions."
"Là où je pense que ça peut le faire, c'est qu'on est à la maison, avec nos supporters", renchérit la défenseure Wendie Renard. "Quand on a des temps faibles dans une rencontre et qu'on sait qu'ils sont derrière nous pour nous pousser, sur le terrain ça nous redonne 90 minutes dans les jambes". La Corée du Sud est prévenue.
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