Le couperet est tombé à 16h30. "La direction du tournoi a le regret d'annoncer qu'en raison des conditions météorologiques défavorables, plus aucun match ne pourra être joué, aujourd'hui, à Roland-Garros", a indiqué l'organisation, mettant fin au pseudo-suspense du début de journée.
Les affiches de ces derniers quarts de finale étaient alléchantes: le N.1 mondial Novak Djokovic, injouable depuis le début de la quinzaine, allait-il écarter le N.5 Alexander Zverev, revenu à un très bon niveau de jeu ? Le finaliste de l'an dernier Dominic Thiem (4e) mettrait-il un terme au joli parcours du Russe Karen Khachanov (11e) que ses derniers résultats ne promettaient pas à telle fête sur la terre battue parisienne ?
Et chez les dames, la tenante du titre Simona Halep (3e) dompterait-elle la fougue de la jeune Américaine Amanda Anisomova (51e à 17 ans) ? Laquelle de l'Américaine Madison Keys (14e) ou de l'Australienne Ashleigh Barty (8e), confirmerait sa performance des 8es de finale: la première qui a battu Katerina Siniakova tombeuse de la N.1 mondiale Naomi Osaka, ou la seconde qui a éliminé Sofia Kenin bourreau de la grande Serena Williams ?
Ces cruciaux enjeux sportifs du jour sont donc remis à jeudi. Simple sur le papier. Mais en cette fin de tournoi, le report de ces duels du haut de tableau au lendemain peut aussi nuire à l'équité sportive.
Les derniers qualifiés vont en effet automatiquement perdre encore une journée de repos. Les demi-finales dames prévues jeudi, ont été repoussées à vendredi. Mais Simona Halep pourrait par exemple jouer jeudi en quarts, vendredi en demies et samedi en finale. Un enchaînement que son adversaire (Konta ou Vondrousova), n'aura pas dans les jambes.
"Un plus" d'avoir un toit
Déficit de repos pour les joueurs et joueuses, déficit financier pour la Fédération française de tennis (FFT) organisatrice du tournoi.
"Les billets du 5 juin seront remboursés en intégralité par la Fédération française de tennis", a ainsi annoncé la direction du tournoi. Les détenteurs de billets du 5 juin pourront également accéder aux courts annexes et au Suzanne Lenglen jeudi ce qui promet de beaux embouteillages.
Inévitablement, cette journée morte à Roland-Garros, la première depuis le 30 mai 2016, remet en lumière la question du toit rétractable qui doit entrer en service l'année prochaine sur le court Philippe-Chatrier.
"C'est un plus d'avoir un toit pour permettre à un moment donné de montrer du tennis à la télévision, et pour les 15.000 spectateurs. Mais on tient à rester un tournoi en extérieur", reconnaissait le directeur du tournoi Guy Forget au sujet de ce toit, la veille du début de la quinzaine parisienne. "J'espère que notre toit ne nous servira quasiment jamais, et si c'était le cas, on aurait la possibilité de diffuser du tennis à la télé, de garder 15.000 personnes au sec", avait-il ajouté.
Car, soulignait-il, "la terre battue est une surface qui nous permet de jouer même lorsqu'il y a une petite pluie fine pendant une heure ou deux, et on compte bien rester dans cette optique".
Mais lorsqu'il pleut fort...
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