Il s'agit du dernier bilan provisoire fourni par ce comité proche de la contestation. L'opération de dispersion de ce rassemblement emblématique de milliers de manifestants, qui réclamaient depuis des semaines le transfert du pouvoir aux civils, a été vivement condamnée à l'étranger, notamment par l'ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
Le comité des médecins soudanais accuse les "milices du conseil (militaire) (...) d'être responsables de ce massacre".
La contestation juge ainsi que les Forces de soutien rapide (RSF) sont les principaux auteurs de la dispersion par la force du sit-in devant le QG de l'armée lundi.
Le mouvement a appelé à poursuivre la mobilisation et rejeté l'appel à des élections par les militaires au pouvoir.
Le sit-in, dans le prolongement de la contestation inédite déclenchée en décembre, avait débuté le 6 avril pour réclamer le départ du président Omar el-Béchir, destitué par l'armée cinq jours plus tard et remplacé par un Conseil militaire de transition.
Le rassemblement s'est néanmoins poursuivi pour exiger le transfert du pouvoir aux civils.
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