Les 270 volontaires, sur 900 candidats, se sont réunis et rencontrés pour la toute première fois le 30 mars dernier, lorsque le comité d'organisation leur avait ouvert les portes des docks au Havre (Seine-Maritime) pour une journée de présentation et de cohésion. Le Havre, l'un des neuf lieux hôtes de la plus grande compétition féminine de football s'apprête à vivre à 200 à l'heure pendant une vingtaine de jours. C'est la France, pays organisateur, qui ouvrira les débats vendredi 7 juin contre la Corée du Sud au Stade de France, avant que le stade Océane du Havre ne se transforme en véritable chaudron.
Le Stade Océane est fin prêt à recevoir le premier match, samedi 8 juin, entre l'Espagne et l'Afrique du Sud. - Léa Quinio
63% des volontaires sont Havrais
Pour assurer le bon déroulement du mondial en Normandie, les volontaires sont répartis selon onze pôles différents dans le stade : venue manager, sécurité, héritage et développement, transport et services, transport et gestion des parkings, billetterie, logistique informatique et services, marketing, organisation des matchs, VIP et accueil médias.
Des dizaines de mots pour encourager les bleues étaient affichés lors du premier rassemblement des volontaires. - Léa Quinio
Pour Yann, volontaire de 28 ans et natif du Havre, il a fallu gérer avec son emploi du temps personnel. "Je suis missionné sur le pôle sécurité et accueil. Ce n'est pas ce que j'avais choisi mais c'était le seul poste disponible pour répondre à mes disponibilités. C'est la première fois que je suis bénévole sur un événement de telle ampleur.". Comme les 63% de Havrais volontaires dans leur ville d'origine, Yann tient à participer à cette aventure : "J'ai envie de tout donner pendant un mois pour montrer le meilleur visage de la ville du Havre à tous les étrangers. C'est super sympa.".
Une mince partie joue au football
Par groupe, et selon leur mission, ils sont mobilisés soit en amont, soit pendant, soit après la Coupe du Monde. Et si l'événement se veut mondial, il l'est tout autant dans l'organisation. Sur les 270 volontaires, 21 nationalités sont représentées, avec environ 48% de femmes et 52% d'hommes. Une parité quasiment établie pour un événement qui "servira de coup de boost au football féminin" selon Anaïs Bounouar, responsable de la section féminine du SM Caen. Entre jeunes et moins jeunes, la moyenne d'âge est de 38 ans, seuls 17% des volontaires sont licenciées à la Fédération Française de Football.
Les volontaires du Havre en quelques chiffres... - LOC2019
Lucie, par exemple, missionnée sur les accréditations, n'est pas pratiquante : "Je n'ai jamais pratiqué le football en club mais j'accompagnais souvent mon père voir des matchs du Havre.". Qu'importe. La passion et cette ferveur populaire qui avaient porté les Bleus au sommet en juin dernier prédominent pour tenter d'en faire de même avec les Bleues, à domicile. Coup d'envoi dans trois jours !
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