Il s'agit du dernier bilan provisoire fourni par ce groupe de professionnels proche du mouvement de contestation, qui précise dans un communiqué que de nombreux blessés sont en "soins intensifs".
Débuté le 6 avril pour réclamer le départ du président Omar el-Béchir, déchu cinq jours plus tard par l'armée, un rassemblement de milliers de manifestants s'était poursuivi dans le but d'exiger du Conseil militaire qui a pris le pouvoir de le transférer aux civils.
L'opération de dispersion de lundi a été vivement condamnée à l'étranger, notamment par l'ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Le Conseil militaire de transition a lui nié avoir dispersé "par la force" le sit-in.
En réaction, le mouvement de contestation a appelé la population à se rendre dans les rues mardi pour la "prière de l'absent" (prière funèbre musulmane) et pour "manifester pacifiquement".
Tôt mardi, le Conseil militaire a dit "regretter" les événements, évoquant une "opération de nettoyage" menée près du sit-in par les forces de sécurité qui a dérapé. Il a promis une enquête.
Les généraux ont dans le même temps annoncé l'arrêt des négociations avec l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC), qui représente les manifestants, et ont appelé à des élections dans un délai de "neuf mois maximum".
L'appel a été rejeté par la contestation qui a dénoncé un "putsch".
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